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jeudi, 19 mai 2016

Davutoglu’s Demise

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Davutoglu’s Demise

By Srdja Trifkovic

Ex: https://www.chroniclesmagazine.org

Ahmet Davutoglu has served Recep Tayyip Erdogan loyally for over a decade, first as his chief advisor (2003-2009), then as foreign minister (2009-2014), and finally as prime minister until his forced resignation on May 5. Loyalty is no longer enough: Erdogan now demands unquestioning obedience from his team, and Davutoglu’s willingness to provide it has become uncertain.

The new tone of public discourse in Turkey is vividly summarized in a recent Al Monitor article. “Obedience to the leader is a must,” Ankara Mayor Melih Gokcek thus wrote on May 10: “The concept of a leader and absolute obedience to this leader exists in our faith, in our state tradition.” Three days earlier a pro-AKP columnist praised the nation’s unbreakable love for Erdogan, thanks to his “manliness, faith, success, courage,” which could not be weakened by sinister criticism “such as authoritarianism, patriarchy, cult of the leader, dictatorship or corruption.” Another pro-Erdogan pundit used Islamic religious imagery to condemn Davutoglu for not being fully obedient to Erdogan: “He saw obedience as being low, just like Satan.” Various Kuranic references are now used to assert that those who do not obey Erdogan “will lose both this world and the afterlife!” Such notions, which would have seemed eccentric if not insane but a few years ago, are now commonplace in the Erdoganist camp.

Davutoglu’s “disobedience” was detected primarily in his insufficient enthusiasm for Erdogan’s plan to change Turkey’s constitution and to secure sweeping executive powers for himself as president. Erdogan is determined to make this happen by hook or by crook. To that end he is likely to appoint a compliant prime minister who will follow his plan for securing a constitution-changing supermajority by removing the predominantly Kurdish Peoples’ Democratic Party (HDP) deputies from parliament on charges of collusion with the Kurdistan Workers Party (PKK), and having AKP loyalists elected in their stead. As prominent columnist Amberin  Zaman has noted,

Coming on top of the collapse of a two-year cease-fire in August and a sharp escalation in violence between Turkish security forces and the PKK, the ouster of the HDP deputies would deal an additional blow to the country’s fraying democracy. It would also increase political instability and deepen the chasm between Turks and Kurds, perhaps even thrusting them into the intra-ethnic conflict [HDP leader Selahattin] Demirtas recently warned against.

Davutoglu is said to have warned of the dangers of following so reckless a course, but Erdogan is now prepared to play va banque. He feels emboldened by the absence of public criticism of his actions in the United States and in the European Union. The former need his help—however reluctantly provided thus far—in fighting the Islamic State, while the latter has succumbed to his blackmail over the migrant crisis. As a New Eastern Outlook columnist noted on May 13, “It seems that after Merkel’s and Obama’s continuous and fruitless attempts to deal with the migrant crisis by striking a deal with Erdogan, various EU politicians are starting to wake up to the fact that complicated matters cannot be solved by simply paying ransom.”

That awakening may come in the fulness of time, but for the time being Erdogan feels that he has a strong hand—and Chancellor Merkel has been untypically supine, even to the point of allowing prosecution of a German satirist for “insulting” the Turkish leader. He is gleefully asserting that the EU needs Turkey more than Turkey needs the EU. It is no exaggeration to say that Recep Tayyip Erdogan has brought the EU to heel; “while the suppression of freedoms within Turkey is a tragedy, the extension of Erdogan’s repression inside the EU is a scandal.”

That scandal may end if Erdogan overplays his hand by treating close to three million refugees in Turkey like a loaded gun. Thanks in large part to Davutoglu’s complex and often crafty strategizing, for a decade after the AKP victory in November 2002 Erdogan had followed a successful “neo-Ottoman” strategy of expanding Turkey’s regional influence, while gradually dismantling the secularist legacy of Kemalism at home. To Davutoglu, neo-Ottomanism was more than ideology; as my friend, prominent Serbian islamologist Darko Tanaskovic summed it up in 2011, “it was a philosophy of history, a civilizational paradigm and a world outlook which reflects the views of many in today’s Turkish nation, especially among its intellectual elite.” As such, it had provided an effective strategic roadmap for Turkey’s foreign policy in the 2000’s. It was characterized by Davutoglu’s pragmatism and skill in pursuing twin objectives Turkey’s re-Islamization at home, and asserting a prominent geostrategic role in the region.

With Davutoglu’s demise Erdogan will be able to enforce complete obedience within his inner circle, but his decisions will no longer be subjected to critical scrutiny and strategic analysis. He will be less inclined to balance the risks and benefits of specific policy decisions. This tendency has been the fateful flaw of autocrats over the centuries, from Persia’s King of Kings to our own time.

Brésil: le premier coup d’état du parlementarisme corrompu

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Brésil: le premier coup d’état du parlementarisme corrompu

Michel Lhomme, politologue

Ex: http://metamag.fr

Fin 2016, les politiciens brésiliens étaient tous impliqués à des degrés divers dans divers cas de corruption dont le plus emblématique était le cas Pétrobras. Tout le monde avait touché, mordu, reçu des dividendes dans ce qui fut sans doute une des plus grosses affaires de pot de vin de l’histoire brésilienne.

Comment ne pas alors voir et comprendre que si la classe politique et en particulier l’opposition s’en prit de suite et aussi vite à Dilma Rousseff, présidente aujourd’hui destituée du Brésil, en l’accusant d’avoir violé une loi de déclaration fiscale de 2014, c’était pour ne pas sombrer et sauver la face ?

Ainsi, Dilma Rousseff est destituée alors qu’elle fut réélue à la majorité absolue présidente du Brésil en 2014. C’est qu’il faut bien à la classe politique s’absoudre de tout délit de corruption et pour cela, il fallait l’énormité de la destitution présidentielle, faire sauter en quelque sorte le plus gros fusible à savoir la Présidente elle-même pour sauver tous les autres plombs de la maison et ainsi permettre aux députés et aux sénateurs, y compris de l’opposition de cacher leurs virements bancaires suspects.

Il y a bien eu au Brésil un coup d’état et Cuba vient d’en accuser officiellement la classe politique  mais il s’agit d’un coup d’état d’un nouveau genre, le coup d’état pernicieux des politiciens professionnels, du parlementarisme corrompu.

Si l’on y regarde d’un peu plus près, on notera que le processus de destitution de la Présidente avança parallèlement aux dévoilements de la justice brésilienne sur l’affaire Pétrobras, mettant en cause la plupart des parlementaires. Plus certains députés ou sénateurs étaient par exemple cernés par les enquêtes et les perquisitions, plus on focalisait sur la Présidente et on ne parlait que de cela dans les médias.

Ce « coup d’état- destitution » est de fait aussi le coup d’éclat des journalistes brésiliens. En chargeant Dilma Rousseff, on évitait ainsi d’avoir à s’étendre sur l’argent corrompu des politiques et surtout on occultait la servilité des journalistes en particulier de la télévision qui se placent aux ordres de la finance pour défendre leurs postes. En effet, en dehors de Rousseff, il y eut dans l’affaire Pétrobras plus de 30 procédures de destitutions parlementaires.

Ce dimanche de Pentecôte, Dilma Rousseff se retrouve seule, suspendue et enfermée dans le palais présidentiel de Brasilia. Or, ce sont pas moins de 50 sénateurs qui votèrent cette semaine en faveur de la suspension de la Présidente pour 180 jours, laps de temps nécessaire pour que le Sénat procède légalement la Présidente à jugement. Durant cet intérim, c’est le vice-président Michel Temer, du Partido del Movimiento Democrático Brasileño (PMDB), qui s’occupera de la Présidence et de gérer les affaires courantes. Il vient de nommer le nouveau gouvernement par une série de couacs mémorables comme la nomination d’un créationniste au Ministère de la Science et la suppression du Ministère de la Culture. Mais Temer c’est aussi surtout une belle trahison politique puisque son parti était l’allié du Parti des Travailleurs de Dilma Rousseff pendant les élections. Or, Temer ne se fit pas prier un instant pour rallier l’opposition durant le procès pour destitution afin de pouvoir se blanchir complètement dans le « Lava-Jato », l’opération mains propres brésilienne.

Ce qui s’est passé à Brasilia donne la nausée à cause de la presse, des politiciens professionnels mais aussi des juges car cette destitution, c’est aussi la victoire des juges et de la nouvelle dictature du Droit. En fait, Rousseff est accusée de manipulation illégale des comptes publics afin de cacher le vrai déficit public du pays avant l’élection de 2014. Elle n’est donc pas accusée de recevoir des millions de dollars sur son compte, ce qu’ont reçu dans l’affaire Pétrobras la plupart des sénateurs brésiliens qui s’apprêtent maintenant à la juger. Il ne s’agit donc pas d’un coup d’état mais bien d’un coup parlementaire et d’un coup judiciaire.

Au Brésil, alors qu’on sait depuis longtemps que les forces parlementaires se travestissent, se prostituent aux caprices de l’or et des billets verts, les politiciens et les juges jouent les vertueux en se débarrassant d’une présidente réduite à n’être que le bouc émissaire et le paravent de leur corruption généralisée. Le culte de l’argent et des affaires a par ailleurs usé des grands sorciers publicistes qui tiennent le haut du pavé c’est-à-dire le tube cathodique, la radio, les télévisions et la presse pour faire monter en épingle la sauce dans son versant populiste. Dilma Rousseff, hier portée aux nues comme ancienne terroriste rouge et ennemi de la dictature se retrouve satanisée et victime du pire des régimes, la démocratie affairiste, l’éthique des démocraties de marché du vingtième-et-unième siècle, le gouvernement des juges.

L’affaire brésilienne commence cependant à inquiéter sérieusement les autres pays latino-américains : Ernesto Samper, secrétaire général de l’Union des nations sud américaines (Unasur) parlant au nom de neuf pays d’Amérique latine a fait part de ses « préoccupations et interrogations (…) sur la consolidation de l’État de droit au Brésil ». Le nouveau chef d’État argentin, le libéral Maurico Macri, s’est dit préoccupé pour la stabilité politique du Brésil. L’historienne Armelle Enders auteure de Nouvelle Histoire du Brésil (aux Editions Chandeigne, 2008) souligne que « pour les observateurs étrangers, la légèreté avec laquelle la destitution du président de la République – une véritable bombe atomique dans un régime présidentialiste – est minimisée ne manque pas d’étonner.  » .

Même le New York Times  estime que la chef d’Etat brésilienne a « payé un prix disproportionné » pour ses erreurs mais le quotidien américain n’évoque pas tous les scandales de corruption qui ont éclaboussé la classe politique depuis deux ans or, c’est bien celle-ci qui se défend comme une sauvage aujourd’hui.

Classe politique ou classe dirigeante : on en connaît en tout cas sa composition : pas un nègre, ni même un métis et pas une seule femme. Le Brésil dans toute sa splendeur et sa cruelle vérité. Malgré le mythe d’une nation « arc en ciel » sponsorisée par les bobos ou les footeux, le Brésil est un pays raciste, machiste, homophobe et ce malgré les travestis et le Carnaval, la samba et les prostitués masculins quasiment nus sous les ponts de Rio. Preuve en tout cas de la gangrène mafieuse du pays : sept ministres du nouveau gouvernement sont déjà impliqués dans des affaires judiciaires de quoi rassurer très sérieusement l’opération « Lava-Jato ».

En fait, le nouveau gouvernement est celui des plus vieux briscards de la politique brésilienne, composés de ministres déjà connus qui ont participé à tous les gouvernements précédents sans exception quelle que soit leur couleur politique, de Fernando Henrique Cardoso à Dilma Rousseff, en passant par ceux de Lula. C’est le gouvernement des chemises sales, ceux qui en aucune façon ne veulent céder leur place qu’ils tiennent depuis des générations, le gouvernement de ceux qui payent les juges et les journalistes.

EU-fraude met songfestival?

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EU-fraude met songfestival?
‘Oekraïne al vooraf als winnaar aangewezen’

Hoge Oekraïense ambtenaar kondigde vóór het festival aan dat het volgend jaar op de Krim zal worden georganiseerd


Terwijl Rusland de meeste stemmen van het Europese publiek kreeg, lieten de ‘vak’jury’s doelbewust Oekraïne winnen (foto), wat volgens een politieke ambtenaar van het land zelfs al vooraf was bepaald.

Dachten ze in Brussel nu echt dat de mensen zó dom zijn geworden dat ze dit niet in de gaten hadden? Uitgerekend Oekraïne heeft gisterenavond het Eurovisie Songfestival gewonnen, kort nadat Nederland het associatieverdrag met het land in een referendum heeft afgewezen. Maar het totaal bankroete Oekraïne zal en moet worden losgeweekt van Rusland en bij de EU komen, dus werd bedacht dat het ‘handig’ zou zijn als het land zou winnen, en volgend jaar het festival mag organiseren – uitgerekend op de Krim, dat circa twee jaar geleden in een volksreferendum bijna unaniem voor aansluiting bij Rusland koos.

Misbruikt voor politieke boodschap

Kijken doe ik zelf al sinds midden jaren ’90 niet meer –zinloze tijdverspilling aan op zijn best buitengewoon matige en simplistische muziek-, maar toen ik op nieuwssites las dat Oekraïne het songfestival heeft gewonnen, was mijn eerste gedachte: dat komt wel héél erg verdacht goed uit voor de Brusselse globalisten, die erop gebrand zijn Oekraïne bij de EU te halen.

En ik bleek niet de enige, want uit tal van Europese landen –waaronder Zweden, Italië, Frankrijk, Polen, Groot Brittannië en Duitsland- verschenen op Facebook, Twitter en andere sociale media vergelijkbare commentaren.  Het winnende lied zou een dermate sterke politieke boodschap bevatten, dat de juryleden niet de muziek, maar de politiek de doorslag hebben laten geven.

Eensluidende conclusie is dat het altijd een goede gewoonte is geweest om het songfestival niet te misbruiken voor politieke doeleinden. Daar werd gisteren mee gebroken door de spanningen tussen Oekraïne en Rusland erbij te betrekken, en dat ten koste van de muzikale kwaliteit.

Oekraïense ambtenaar kondigde vooraf winst aan

Dat kan ook diplomatiek de nodige problemen opleveren, omdat de winnares in het lied ‘1944’ over haar voorvaderen zong die als Tartaren (moslims) op de Krim hebben geleefd (en dat overigens nog steeds doen), die tijdens de Tweede Wereldoorlog door Stalin werden gedeporteerd.

Een Oekraïense politieke ambtenaar had vooraf al aangekondigd dat het songfestival volgend jaar op de Krim zal worden georganiseerd – door Oekraïne, en dat terwijl de bevolking van het schiereiland in 2014 in een referendum bijna unaniem besloot om zich bij Rusland aan te sluiten.

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Rusland kreeg meeste publieksstemmen, maar mocht van jury’s niet winnen

Russia Today berichtte daarom dat de organisatie van het songfestival op de Krim alleen mogelijk zou zijn geweest, als Rusland had gewonnen. Wat in zekere zin ook gebeurd is, want volgens de Eurovisie website kreeg de Russische zanger Sergei Lazarev de meeste stemmen van het Europese publiek. Ook citeert RT een bron bij de European Broadcasting Union, die tegen de Britse Mirror zou hebben gezegd dat de organisatie er alles aan zou doen om de Russen niet te laten winnen (2).(3)(4)

De media deden met hun berichtgeving echter voorkomen alsof Australië (sinds wanneer ligt dat in Europa?) de meeste punten van de juryleden had gekregen, nog voor Oekraïne en Frankrijk. Vervolgens zouden de stemmen van het publiek de Oekraïense zangeres Jamala naar de eerste plaats hebben gebracht. Wat zeer misleidend was, want dat wekte de onterechte indruk dat zij de meeste stemmen van de Europeanen had gekregen.

Kortom: er zijn tal van sterke aanwijzingen dat er massaal is gefraudeerd met de uitslag van het songfestival. Men wilde pertinent niet Rusland laten winnen, dat op de 3e plaats eindigde, maar Oekraïne. De politieke stemmen van de ‘vak’jury’s gaven daarvoor de doorslag, en dat was mogelijk vanwege de heel ‘handig’ ingevoerde nieuwe regels, waarmee de uitslag feitelijk naar volledig kan worden gemanipuleerd en aangepast. (4)

Wat eveneens meespeelt is dat de Krim-Tartaren hoofdzakelijk moslims zijn, die politiek worden gesteund door Turkije. De vervalste winst van de Oekraïense zangeres onderstreept opnieuw de alliantie die de Europese gevestigde orde met de islam en het geïslamiseerde Turkije is aangegaan. Zelfs het songfestival wordt daar inmiddels voor misbruikt.

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In 2014 ook gerommeld met uitslag?

Het is overigens niet voor het eerst dat de organisatie van het festival ervan wordt verdacht met de uitslag te hebben gerommeld. Zo won in 2014 de Oostenrijkse ‘Conchita Wurst’, een wezen waarvan het velen onduidelijk was of het nu een man of een vrouw was. Gezien de eigenlijke naam Tom Neuwirth leek het eerste het geval te zijn.

Hoe dan ook, de winst van Conchita leek verdacht veel op een extreem politiek-correcte keuze van de EU-elites, die het Oostenrijkse geval als een uitgelezen mogelijkheid zagen om hun toekomstvisie – een Europa zonder landsgrenzen, zonder cultuurgrenzen, zonder religieuze grenzen en zelfs zonder sekse-grenzen- te promoten. Dat het Europa de hoon van het overgrote deel van de rest van de wereld opleverde, zal de gevestigde orde niets hebben uitgemaakt.

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten
(2) NOS
(3) Russia Today
(4) Russia Today

mercredi, 18 mai 2016

Washington fait main basse sur le Brésil !

michel-temer-president-par-interim-du-bresil-au-palais-plana_2629102.jpegWashington fait main basse sur le Brésil!

La CIA et l’armée sont devenus l’État dans l’État

Ex: http://www.bvoltaire.fr

Cela fait longtemps que je le dis. Durant cette période électorale aux États-Unis, cette fin de règne d’Obama, où la CIA et l’armée sont devenus l’État dans l’État, les néocons, se sentant mis en danger par l’avénement d’un Trump dont les idées sont totalement opposées aux leurs, sont capables de faire beaucoup de dégâts, et ce jusqu’en novembre ou janvier prochain, lorsque le nouveau président sera investi.

Pour l’instant, nous observons le silence radio sur l’Ukraine et la Russie. Ça ne fait plus les gros titres. Il fallait donc frapper ailleurs et plus faible. Cela vient d’être fait par Brésil interposé.

Ce Brésil, qui joue un rôle important, influent au sein des BRICS pour la défense d’un monde multipolaire, vient d’être secoué par le coup contre Dilma Rouseff, contrainte à quitter la scène, pour des raisons officielles auxquelles je ne crois pas une seconde, car je reconnais la patte de Washington et sa façon de procéder.

Alors serai-je une conspirationniste ? Non, non, Wikileaks nous dit tout sur l’affaire et surtout sur le successeur président « intérimaire », Michel Temer !

Ce cher Temer est donc un agent de renseignement de Washington. Il a fourni en renseignements l’ambassade américaine, sur la situation politique au Brésil, en 2006, selon Wikileaks. Durant une visite, Temer a révélé que son parti politique, le Mouvement Démocratique du Brésil, n’avait pas de réelle vision, mais était une organisation « parapluie » pour les patrons politiques locaux et les caciques régionaux. Bonjour l’ambiance affairiste, pour ne pas dire plus.  

Cependant Temer avoue que son parti n’est pas le seul à être divisé. Et pour le bonheur des « amoureux » du TAFTA, Temer a indiqué à ses interlocuteurs US qu’il était pour le TAFTA. Tout va donc bien dans le meilleur des mondes du Nouvel Ordre Mondial.

Tout cela signifie désormais que le glas a sonné entre le Brésil et la coopération avec la Russie et la Chine. Elle est pas belle la vie ?

C’est bien la raison pour laquelle, quoi que l’on pense de lui, il faut que Trump devienne président. Le Donald s’est déclaré contre les traités NAFTA « un désastre signé par Clinton » et est opposé au TAFTA.

Tout ce qui pourrait empêcher le Tsunami Trump à devenir président, serait son assassinat ou alors l’élimination des électeurs, ou les deux pendant qu’on y est !

mardi, 17 mai 2016

Germany Returns to its Origins: the Geopolitical Implications of the Migration Crisis

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Germany Returns to its Origins: the Geopolitical Implications of the Migration Crisis

Ex: http://www.katehon.com

Recently, experts and people simply interested in politics increasingly wonder what the objectives are of the leadership of Germany, or rather the German Chancellor Angela Merkel, when they receive crowds of refugees from the Middle East and North Africa. They receive them with open arms, literally quite friendly, spending their own resources on accommodating them. The same Merkel has refused the slightest weakening of the visa regime with Turkey for many years (however, now she is ready to do it for the Syrians), and did not spend a penny to help a Greece in crisis! And the similar assault of generosity has been in action during the ongoing preparations for the general elections in 2017, in which migration will be almost the main issue among the growing conflicts within the ruling coalition and the German leadership. In particular, the leaders of the Bavarian Christian Social Union have traditionally been in alliance with the Christian Democrats of Merkel, but now they openly declare their disagreement with the Chancellor and the stress the need to limit the current flow of people to Germany.

In the international political science community, there are different points of view about the reasons that motivate the head of the German government to open the doors to a number of refugees that are far from German culture and religion, among which there also may be (and certainly are) potential criminals, terrorists, and jihadist recruiters. The most common thesis is that Germany, showing humane treatment towards refugees, is preparing a fertile ground for permanent membership at the UN Security Council. There is another, rather exotic version such as the one expressed by one British publication, that Merkel has bipolar disorder and is incompetent in her actions.

At the same time, few people are asking whether such migration policy is Merkel’s own voluntary choice and to what extent she, as German chancellor, is sovereign in making certain decisions. In fact, in the modern globalized world of American thought “patterns”, few countries can boast independence, but we are talking about Germany, one of the world's largest economies and the leader of the EU. Leaving aside the fact that everyday welfare will never be converted into political power, we can state that Germany is substantially limited in the manifestation of power initiatives. In fact, it remains an occupied territory with an uncertain international status not only de facto, but also de jure.

The author of a new published book named The German Card, the former head of German military counterintelligence Gerd-Helmut Komossa, openly claims the existence of a state secret agreement between Germany and the Allies from May 21st, 1949, which featured fundamental limitations imposed by the victors on the sovereignty of the Federal Republic until 2099, whose existence is hardly to be believed by anyone today. In accordance with the terms of the contract, the allied powers also gained “the right of full control over the German media” until 2099. In addition, the contract states that before coming into office, each Federal Chancellor of Germany must sign the so-called “Chancery act.” In addition, the allies seized the gold reserves of the Federal Republic. It is interesting that Komossa mentioned the presence of such a striking document incidentally when talking about the difficulties of recreating the Bundeswehr after the war, and it wasn’t written about any more. It seems that the discovered secret is just as well known by powers involved as it is terrifying for the uninitiated reader.

We should give a word to the winners. The American political scientists James Goldgeier and the notorious Michael McFaul wrote in their book Power and Purpose that the political and economic transformations that have shaped the face of modern Germany were not its “internal affair,” but part of its inclusion into the Western economic system and security structures. Thus, in their view, Germany is fundamentally different from post-Soviet Russia which, though defeated in the Cold War, was not occupied. Given the lack of occupation, the Russian Federation developed “wrongly”, i.e., not exactly as the US wanted it to.

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Of course, critics may reject this evidence as an imagination of a retired mentally ill German fighter or the irresponsible discourse of scholars far from real politics. However, what about the fact that Germany still has no Constitution (Verfassung)? Instead, it has the so-called Basic Law (Grundgesetz), developed and adopted in 1949, specifically created for this purpose by the Parliamentary Council, approved by the United States, France, and Great Britain, and then by the parliaments of Western occupied zones. That this document was temporary adopted before the German reunification solution is the stated reason as to why it was decided to not call it a Constitution. Article 146 of the Basic Law says that it expires on the same day when the Constitution enters into force, which will be approved by the reunited German people. In fact, it turned out that after the unification of Germany, the Basic Law action was automatically extended to the new lands. There was no referendum in 1949 or in 1990, and it is not to be expected in the foreseeable future. According to German “conspiracies”, the fact that there are supporters of a literal reading of Article 146 puts into question the existence of Germany as a state in the international legal sense. In this context, they also pay attention to the reasonably interesting fact that in German documents, the “nationality” column shows not “Bundesrepublik Deutschland” (Federal Republic of Germany), but simply “Deutsch”, i.e. German.

The UN Charter continues to present Germany as an “enemy state”, which in respect to the WW2 victorious countries, as well as regional bodies, concerning the maintenance of international peace and security, can take “enforcement action” without the Security Council’s authorization, including in the event of a “renewal of aggressive policy” (article 53 and 107). In 1994, the UN General Assembly recommended abolishing the phrase “enemy state”, but this was never done. Thus, legally, based on the UN Charter, nothing prevents the US or the UK unilaterally from initiating “enforcement action” against Germany if they comprehend the moves (against the refugees) sufficiently “aggressive.”

In view of this question asked at the beginning of this essay, it is more correct to formulate it as: what considerations guides the international “tutor” of Germany, “making” it carry out such a destructive immigration policy? (Of course, the question of the specific channels and forms of communication to Berlin of these kinds of “wishes” and “recommendations” is no less interesting, but the answer is far beyond the competence of the scientist and political analyst). Probably, the basis of such a strategy is a deep fear of the Anglo-Saxons who threaten the existence of the powers in the European continent powerful enough to challenge their world power and security. In geopolitical terms, we are dealing with the desire of the Sea civilization to “flood” the so-called Rimland (which consists of the whole intermediate territory between Eurasia and the Atlantic, and therefore Germany), to impose a fundamental choice in favor of thalassocracy (Atlanticism and globalism), and thus finally “pull” it away from Land (Eurasia and multipolarity). In turn, they need to deprive Germany – this “great parvenu” – of its hope for revival or strengthening its own continental identity.

The Anglo-Saxons methodically solved this problem by different means and with varying success over a hundred years ago. The founder of Anglo-Saxon geopolitics H. Mackinder, in the early 20th century, wrote about the need to apply a massive preemptive strike on Eurasia. Although he regarded Russia as the main enemy, he recommended the UK to choose the easiest way and the most likely enemy – Germany - as: a) the Reich would presumably be a dynamic driving part of the Russian-German threat, and b) Germany may be fairly easy to surround and block with the help of its neighboring states. (In fact, this plan was realized in action during the First World War).

In 1919, i.e. less than a year after the fatal defeat of the German Empire in World War I, the same Mackinder wrote in his book, Democratic Ideals and Reality: “what will happen to the forces of the Sea, if one day the great continent will politically unite and become the new invincible armada?” It is noteworthy that Mackinder was personally involved in the preparation of the Treaty of Versailles, which was made to consolidate Western Europe as a coastal zone for the Sea forces. At the same time, the creation of limitrophe states was provided, designed to separate the Germans and the Slavs and to prevent the establishment of continental strategic alliance, which was so dangerous for the island nations.

Nevertheless, even though Germany lost the war and its imperial status, it was not occupied. Its territory was not broken down and, therefore, a significant share of political and, above all, spiritual sovereignty remained. The ideological struggle continued, and German thought and spirit rose again, such as the ideological and political movement of the “Conservative Revolution” or the continental geopolitical school of K. Haushofer. Unfortunately, the political practice of Hitler and National Socialism, infected by a racist approach towards history, rejected the “Conservative Revolution’s” values, thinkers, and heroic intuitions, and instead came int o conflict with the struct guidelines of German geopolitics. Hitler’s “Drang nach Osten” violated the “axiom of European politics” of Haushofer (Eurasia is impossible to destroy insofar as the two largest nations – Germans and Russians – strive to avoid conflict) and quite naturally turned out to be responsible for the death of Germany, the triumph of the Sea civilization and ultimately, fatally weakened the Land civilization’s position.

It is significant that at the end of the Second World War, the division of Germany took place on the Berlin meridian, which in the analysis of Mackinder is what divides Europe into East and West. Only Eastern Europe is the critical element, and adjoining it, one of the potential “founder” of the continent – Germany or Russia – takes the character of the geopolitical value of this parameter, thus the rivals have no more control over Eurasia. Since at the time the Anglo-Saxons could not do anything about such given the Soviet Union (Russia), they tried to eliminate the historical roots of Germany's potential ability to transform the geographical region of Central Europe into a geopolitical force (Mitteleuropa). What happened at the meetings of the various allied occupation structures is convincing evidence that the United Kingdom sought to proclaim the abolition of not only Hitler, but historical Germany, taking advantage of the pretext that the “sin” of Nazism and World War (formally) started by Hitler offered. Thus, the British delegation, with maniacal persistence, put on the agenda of the meetings the issue of “abolition”,  the “destruction” of the Prussian state (the agenda of Foreign Ministers Council session was consistent at the top and could not contain such issues, as such decisions were not taken in Yalta or in Potsdam).

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The word Prussian has a common meaning in the world, and it would be a significant contribution to specify in a statement the destruction of the Prussian state, the British delegation insisted at the Civil Administration Committee, presenting its memorandum. For two hundred years, Prussia was a threat to the security of Europe. The existence of the Prussian state, at least in name only, could give rise to irredentist claims, which the German people could further advance, could strengthen German militaristic tendencies, and could also contribute to the revival of authoritarianism, centralized in Germany, that must be prevented.”

Komossa writes that in the process of the development of the Armed Forces of the “newest” Germany, the Western allies focused on the expulsion of the military spirit from the memory of Prussians. There was an order to eliminate excessive Prussian identity. Even the hobnailed boots with short tops were discarded. Bundeswehr soldiers walked on soft rubber soles. ... Everything had to look as “civil” as possible.  While the soldiers of the GDR National People's Army wore the modified gray uniform of the former German Wehrmacht soldiers, the Bundeswehr solder was wearing a uniform mixed with American style elements that seemed more like the porter's uniform of Hamburg St. Pauli. One of the prominent members of the Conservative Revolution, Ernst Jünger, noted much earlier that the burgher clothes make the German figure particularly ridiculous.

The current Germans, with their most powerful economy and spineless cultural and foreign policy, excessive “tolerance” towards refugees, and intolerance toward those who dare to question the justification of “multiculturalism”, look just as truly ridiculous. Looking at the way Merkel satisfies the Turks, dutifully turning a blind eye to the Americans wiretaps of German politicians and allowing them to apply pressure at the transatlantic partnership negotiations, sometimes it seems that the Anglo-Saxons have almost reached their goal to finish Great Germany.

And yet the soul of the people is with God. Thus, it is indestructible. And modern Germany – scraped, abused, flooded with migrants and sodomites, corrupt politicians, constantly repentant of Nazi crimes, and humbly looking at all these outrages of law-abiding burghers - still has forces which breathe life into the great continental spirit, the spirit of the Holy Roman Empire, the Prussian Order, the “iron Chancellor” and the warrior-poets of the Conservative revolution of 1920’s-1930’s.

Here, for example, are extracts from the program provisions of the National Democratic Party of Germany (NDP): “Dignity and human rights are defined by its belonging to a particular nation, which is placed in the center of the sphere of politics. It is the nation, not the individual person, which the government should be responsible for. A woman should be first a wife and mother; “housewife” is a profession, and like other ones, a law must insert it. The land and the soil belong to the German people. In addition, the NDP was in favor of the withdrawal of US troops from the territory of Germany, insisted on the withdrawal of Germany from the European Union and NATO, the abolishment of the right of asylum for migrants, and calls to restore important attributes of sovereignty, like the death penalty, at least for repeated serious offenders, in particular pedophilia, drug trafficking, rape, murder etc.”

The Pro Germany Citizens' Movement (Bürgerbewegung pro Deutschland) and the Republicans (Der Republikaner) want to see Germany as a state where “law and order” reign and the Prussian heritage is respected. The core of the education of the younger generation has been drawn from traditional German values: discipline, diligence, order, decency, and honor. The teaching of the German language should be given special importance; while the reform of 1996 greatly simplified the spelling rules, it must be abolished. The Republicans are in favor of strengthening the role of “direct” democracy institutions in politics (especially on the matter of the adoption of its own Constitution, instead of the German Basic Law) and considers that it is necessary to abolish the phrase “enemy state” towards Germany in the UN Charter.

We should say that the aforementioned parties in modern Germany are strongly demonized by the authorities, are always under the special supervision of Federal Office for the Protection of the (as it turns out non-existent) Constitution, and are periodically forced to defend their right to participate in the political process in court. Moreover, they are marginalized as “right-wing extremists”, and we cannot exclude that Anglo-Saxon employees are among their members, as well as Israeli agents, who seek to control and possibly direct trends and processes threatening their domination over Germany in the right way. It is likely that due to their tacit participation, the program of the extreme right has really erroneous and malicious slogans like Hitler's racist concepts: for example, the definition of the nation as a mono-ethnic community and putting forward the requirements to send all migrants away from the Federal Republic of Germany. Thus, the true bearers of the Prussian spirit are in the same line with the mentally ill German racists and revanchists - what a notorious milieu! Nevertheless, the mere existence of such organizations, as well as the intelligence agencies interested in them, indicates that the Germans, despite “education”, saved nostalgia and an inescapable yearning for themselves.

However, on the German political horizon, it seems there is now a force that is able to satisfy, at least partially, this yearning. We are talking about Alternative for Germany (AfD), which has recently significantly strengthened their position and strictly want to make its deputies take part in further elections to the Bundestag. It does not accept the racist and narrow ethnocentric recipes in the fellow right-wing camp, and carefully distances itself from hooligans and provocateurs in order to avoid falling under the blows of the national and international establishment. AfD is focused on a friendly eastern policy, especially with regards to Russia, and at the same time skeptical about Germany's membership in the EU and NATO. Not long ago, the party was able to get rid of a number of Atlanticist agents in their ranks, and the subsequent attacks on it thus became even more predictable. However, its popularity among communities has increased.

The future will show how this alternative will be effective and real. The alternative is very necessary not only for Germans, but also for Europe, which, with a lack of a strong, united Germany joining around the Old World, is doomed to remain disparate and at different stages of desovereigntization - a sort of rich ethnographic museum hosting US and UK watchdogs. In contrast, only a Germany returning to itself can currently make Europe a truly independent center of power.

We can ask: does Russia need such a Germany and Europe, and will this threaten the revival of a new monstrous war in Eurasia? Well, there is the risk that the Sea forces will try once again to strengthen its global supremacy by mixing identities and stirring up the two continental powers against each other. But, in recent years, the power of the Atlantic civilization has reached such a high level that it cannot be beaten alone by anyone. Therefore, the greater number of independent centers of true sovereignty there are, the more the multipolar world becomes close to reality, and thus the greater the chances of success in the confrontation with the Leviathan and the New World Order. All the great German geopoliticians regarded Germany as a Land Empire and were in support of an alliance with Russia. We have the power to make sure that their covenant becomes real, and that the fears of the Anglo-Saxons materialize. They have cherished for too long at our own geopolitical expense.

Thus, if the storm will come we will cope with it!

Erdogan’s plan to invade Europe

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Erdogan’s plan to invade Europe

by Steven Nezar Sahiounie (Syria)

Ex: http://germancenter.net

Europe is historically a group of different nations with Christian background, now banded together as an economic unit known as the European Union.
On the other hand, Turkey is a non-European nation with 75 million Muslim population, on the edge of the European continent, with a long stated goal of entering the EU, but consistently denied for several reasons, most importantly is Turkey’s record in Human Rights.
Turkey’s President Erdogan decided to invest in the Syrian crisis, by using migrants flooding into Europe as a method to change the demographics to Turkey’s favor.

Turkey has been sending boat loads of asylum seekers and economic migrants from Syria, and other countries, such as Iraq and Afghanistan. Promises of benefits are inferred, but not stated by the Europeans.
Turkey did not empty their Syrian refugee camps, as they profit by the donations and international pledges for the upkeep of the refugees. Systematically, the money which comes pouring in for the refugees is only partially spent on the refugees. The Turkish authorities: from the highest office holder, to the lowest guard on duty at the camps, are benefiting financially from the refugees. They even encouraged Syrians not living in the refugee camps to go on the boats to Greece.
The migrants did not go free of charge. Each boat person paid between 1-3 thousand Euros to make the short crossing in inflatable rafts. Many of the migrants came from safe and peaceful areas, such as the Syrian coast. Those persons did not leave death and destruction behind them, but sold homes, cars and furniture to pay for their new life in Germany, at the expense of the German taxpaying citizen. The people in the camps, who could have benefited the most out of a new European life and welfare benefits, could not sail away, because they had no money for the voyage.
Migrants followed migrants encouraged by jealousy, envy and greed. They asked themselves, “Why should my neighbor get all those free benefits in Germany? I deserve my slice of the pie. I will follow him.” Certainly, there were refugees who had suffered greatly in Syria and elsewhere and did, and still do, deserve help in starting a new life, in a safe place.
The Turkish people smugglers: aka “Boat-Men”, have worked and profited unabated. The Turkish police, intelligence services, security forces, Coast Guard, and Military have all been trained, well paid, and on duty in large numbers. Yet, the “Boat-Men” have gone on operating without fear of obstruction. The “Boat-Men” pay a large fee to the government authorities to turn a blind eye.
The population of Europe had been dwindling, due to a low birth rate, which is the opposite of Middle Eastern countries, because of the culture of large families. Erdogan’s plan was to invade Europe through the Tsunami of refugees, and eventually Turkey would be the winner at the long term, as the objection due to religion could no longer be used by some European parties.
The plan would depend on the new migrants eventually becoming citizens, and future generations might even be government office holders and officials. It is estimated that over 2 million refugees have entered Europe in the last year.
This huge influx will have drastic consequences inside Europe and globally.

dimanche, 15 mai 2016

Moscou impassible face à la «révolution de palais» en Turquie

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Moscou impassible face à la «révolution de palais» en Turquie

Ex: http://zejournal.mobi

Le départ forcé d’Ahmet Davutoglu du poste de premier ministre de Turquie présage-t-il d’autres détériorations dans la la politique extérieure de ce pays proche (en termes géographiques uniquement) de la Russie ou, au contraire, signe-t-il l’abandon des rêves néo-ottomans ? Les deux options sont, probablement, valables.

La démission forcée de M. Davutoglu a été précédée par une charge virulente menée par le chef d’Etat assiégé contre cet ancien professeur devenu homme politique. « Vous ne devez pas oublier qui vous a donné ce poste », lançait le président Recep Tayyip Erdogan à l’homme qu’il avait personnellement choisi pour être d’abord son ministre des Affaires étrangères, puis, en août 2014, son commandant en second.A une époque, M. Erdogan disait : « C’est l’ère du président fort et du premier ministre fort ». Cela n’est plus vrai.

La divergence profonde entre les deux hommes est apparue sur fond de quête de pouvoir absolu par M. Erdogan, quête menée en brisant le système parlementaire et en introduisant un régime présidentiel. Plus il devenait autoritaire, moins il montrait de tolérance pour la dissidence et les contestations.

Malgré la loyauté démonstrative de M. Davutoglu au Numéro 1, le premier ministre n’a pu cacher ses divergences avec Erdogan sur la manière de gérer les graves crises intérieure et extérieure auxquelles le pays est confronté. Certains blogueurs ont scrupuleusement compilé 27 dossiers que le tandem ne voyait pas du même œil.

Zèle moral du professeur livresque

Sur de nombreux points, l’ancien professeur de sciences politiques d’une université de la banlieue d’Istanbul s’est montré comme un modéré flexible, réticent aux décisions brutales et précipitées.

Contrairement au président Erdogan, qui voit rouge face aux critiques à son encontre, Ahmet Davutoglu n’approuvait pas l’emprisonnement des journalistes et des universitaires partageant d’autres valeurs. Le premier ministre ne souhaitait pas étiqueter les écologistes d’« agent provocateurs » ni les malmener. Une « mauviette » typique, comme aurait dit Margaret Thatcher.

Par ailleurs, M. Davutoglu semblait réellement déterminé à combattre la corruption de haut niveau. En duo avec son adjoint Ali Babacan, il a élaboré le « paquet transparence », qui agaçait certains hauts fonctionnaires du Parti pour la justice et le développement (AKP) au pouvoir.

L’année dernière, le premier ministre Davutoglu a refusé de protéger quatre anciens ministres convoqués en justice pour des affaires de corruption. Il a été cité disant : « Nous casserons les bras de tous ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption, même s’il s’agit de mon frère ». Selon une rumeur, le « reis » (« chef »), c’est-à-dire M. Erdogan, n’appréciait pas spécialement le zèle moral de son premier ministre.

Diplomate mais pas guerrier

Cet épisode aurait pu marquer un tournant dans la relation au sein du tandem. Suite aux élections du 7 juin 2015, l’AKP a perdu la majorité parlementaire. Ahmet Davutoglu n’était opposé à l’idée de former une coalition gouvernementale avec le principal parti d’opposition. Cela a sans doute été perçu comme un blasphème par les conservateurs purs et durs de l’AKP et équivalait pour eux à une trahison.

Les récentes interactions avec les dirigeants européens ont renforcé le réputation du premier ministre Davutoglu en tant qu’homme pragmatique avec lequel il est possible de négocier. Pourtant, lorsqu’il a proposé de reprendre tous les réfugiés et migrants économiques ayant traversé la mer d’Egée pour entrer illégalement en Grèce, Erdogan a immédiatement désavoué la proposition.

Davutoglu a peut-être franchi la ligne rouge en proposant de reprendre les négociations avec les militants kurdes. Cette proposition allait à l’encontre de la diabolisation délibérée de l’ensemble des Kurdes par les responsables et les médias pro-Erdogan déterminés à attiser les sentiments nationalistes.

Enfin, alors que M. Erdogan est devenu la cible de critiques constantes dans les médias occidentaux, son premier ministre a été largement épargné et parfois même loué pour sa flexibilité. Cela pourrait être l’une des principales causes des récentes accusations d’un blogueur anonyme prétendant qu’Ahmet Davutoglu conspirait avec l’Occident et les ennemis de la Turquie pour défier Erdogan, régulièrement dépeint comme un dirigeant autoritaire à l’ego gonflé et aux habitudes erratiques.

Purges sans retour de flammes

La démission précipitée du premier ministre dans le contexte de multiples problèmes intérieurs et extérieurs qui accablent la Turquie confirme que les querelles internes à l’AKP sont la conséquence directe de nombreuses frustrations accumulées. On peut raisonnablement supposer que les divisions au sein du parti au pouvoir révèlent des fractures intérieures profondes, qui ne se résument pas à la figure du théoricien universitaire moustachu.

Les purges sont inévitables. Il est clair que les membres du « cercle intime » proche d’Akmet Davutoglu seront congédiés. Parmi les victimes ciblées, on indique Mehmet Simsek, vice-premier ministre de l’Economie qui semble jouir d’une excellente réputation auprès des investisseurs internationaux. Cela affaiblirait le pragmatisme relatif de l’AKP et aggraverait les désaccords sur la crise des réfugiés.

Les spéculations sur les chances d’Ahmet Davutoglu de rallier des soutiens parmi les parlementaires de même esprit et de créer un nouveau centre de pouvoir au sein de l’AKP sont infondées. Dénué de tout soutien populaire, M. Davutoglu est un simple responsable qui doit son envol à Erdogan.

Il n’est, dès lors, pas étonnant que sa démission n’ait pas provoqué de vagues massives, la livre turque ne s’étant dépréciée que de 4% par rapport au dollar. Davutoglu a sagement indiqué que « personne n’a entendu ni n’entendra un seul mot contre notre président sortir de ma bouche ».

La révolution qui dévore ses enfants

En Europe, les interlocuteurs habituels de Davutoglu le regretteront en tant que personne avec qui ils parlaient la même langue, à de nombreux égards. Mais le processus est irréversible : aujourd’hui, comme l’a formulé un commentateur turc, l’ex-premier ministre est déjà « en train d’entrer au panthéon des cadavres politiques ».

La Russie a dûment pris note de cette « révolution de palais », mais sans aucun soupir de soulagement (Ahmet Davutoglu avait initialement indiqué avoir ordonné la destruction de l’avion russe Su-24) ni regret. Moscou sait qu’une seule personne mène la danse en Turquie, et que M. Erdogan est intransigeant lorsqu’il s’agit d’admettre ses erreurs.

Pourtant, la fin de l’ère de Davutoglu mettra un point final à l’initiative diplomatique ratée baptisée « zéro problèmes avec les voisins », élaborée par l’ancien universitaire. Son départ en outre sonne le glas du mythe d’un Empire néo-ottoman renaissant avec la Turquie comme centre de gravité et arbitre du pouvoir.

En réalité, la montée en puissance de l’islam politique, largement sponsorisée et promue par l’AKP, l’islamisation rampante de l’appareil d’Etat et son débordement dans la société, tout comme les ambitions gonflées d’Erdogan pour un règne présidentiel digne d’un sultan, constituent des développements emblématiques marquant une rupture claire avec l’héritage d’Ataturk.

Fondamentalement, c’est une révolution en bonne et due forme. Et l’on sait que les révolutions ont une fâcheuse tendance à dévorer leurs propres enfants…

Un responsable américain attise les tensions à la frontière entre l’Inde et la Chine

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Un responsable américain attise les tensions à la frontière entre l’Inde et la Chine

Auteur : Kumara Ira
Ex: http://zejournal.mobi

Le consul général des États-Unis à Calcutta, Craig L. Hall, a approuvé de façon provocante des revendications territoriales indiennes visant la Chine au cours d’une réunion le 28 avril avec le ministre- président de l’État d’Arunachal Pradesh, dans le nord-est de l’Inde, Kalikho Pul.

Se référant à des revendications chinoises sur une partie de l’Arunachal Pradesh, Hall a déclaré que le gouvernement américain considérait l’Arunachal Pradesh comme partie intégrante de l’Inde. L’Arunachal Pradesh — situé stratégiquement entre le Bhoutan à l’ouest, la Birmanie à l’est, et la Chine au nord — comprend plusieurs zones également revendiquées par la Chine, telles que Tawang, le site du célèbre monastère de Tawang.

Hall a appelé au développement des infrastructures dans cette région éloignée et stratégique, où la construction de routes et d’infrastructures de transport est vitale pour le déploiement de la puissance militaire. Il a également appelé à des coentreprises et partenariats entre les USA et l’Inde dans le commerce et les échanges, pouvant être organisés par le consulat de Calcutta (Kolkata). « Le consulat, » a déclaré Hall, « sait que des sociétés américaines sont intéressées par des contrats de travaux pour le développement des infrastructures en Inde et dans le Nord-Est en particulier, avec un accent particulier sur l’Arunachal Pradesh ».

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Les commentaires de Hall étaient une tentative calculée pour attiser le conflit frontalier entre l’Inde et la Chine et ont été faits quelques jours seulement après que le conseiller de la sécurité nationale de l’Inde, Ajit Doval, a visité Beijing (Pékin) pour des discussions sur la résolution de la question frontalière.

En 1962, l’Inde et la Chine ont mené une guerre d’un mois sur la frontière himalayenne contestée, qui a fait plus de 4000 victimes. La guerre avait éclaté après une série d’incidents frontaliers violents à la suite du soulèvement tibétain de 1959, soutenu par la CIA, contre le régime chinois. Après la défaite de l’insurrection, l’Inde avait accordé l’asile au chef du bouddhisme tibétain, le Dalaï-Lama, et à ce jour le siège du gouvernement tibétain en exil est à Dharamsala dans le nord-ouest de l’Inde.

L’Inde et la Chine partagent une longue frontière qui traverse plusieurs régions contestées, dont une grande partie de l’Arunachal Pradesh et de l’Aksai Chin. Ce dernier est situé entre les régions autonomes chinoises du Xinjiang et du Tibet et est revendiqué par l’Inde comme faisant partie de la région du Ladakh dans le Jammu-et-Cachemire. Au cours de la Guerre sino-indienne de 1962, les forces chinoises ont envahi l’Arunachal Pradesh dont elles se sont retirées plus tard, mais elles ont étendu leur contrôle sur l’Aksai Chin.

Les commentaires de Hall reviennent à jeter de l’huile sur le feu du conflit frontalier sino-indien. Ils montrent que dans le cadre de son « pivot vers l’Asie », qui vise à isoler la Chine et à préparer la guerre contre elle, Washington est prêt à soutenir les revendications territoriales de l’Inde, considérées par Beijing comme des menaces à l’intégrité territoriale de la Chine.

Les remarques de Hall viennent au moment où l’Inde, s’alignant de plus en plus sur l’offensive stratégique des États-Unis contre la Chine, cherche à tirer parti de ses relations avec Washington pour atteindre au statut de puissance mondiale. L’Inde développe rapidement son armée et exige que les États d’Asie du Sud la reconnaissent comme l’hégémon régional.

Les États-Unis font pression pour que l’Inde devienne un État de première ligne dans son « pivot » anti-Chine. En avril, ils ont obtenu l’accord « de principe » de New Delhi pour un Protocole d’entente bilatéral d’échange logistique (Lemoa) qui donnera aux Etats-Unis l’accès à des bases militaires indiennes pour le réapprovisionnement, la réparation et le repos.

La Chine s’est fermement opposée aux commentaires de Hall. Mercredi, Beijing a déclaré que toute intervention « irresponsable » d’un tiers dans le différend frontalier sino-indien, « compliquerait » la question.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré: « La question de la frontière entre la Chine et l’Inde porte sur la souveraineté territoriale de la Chine et les sentiments du peuple chinois. Toute tierce partie doit respecter l’histoire et la réalité concernant la question frontalière, respecter les efforts déployés par la Chine et l’Inde pour résoudre les différends territoriaux par la négociation, éviter de s’impliquer dans les conflits ou de prendre parti sur les questions relatives à la propriété du territoire contesté ».

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Il a ajouté: « Des négociations saines entre la Chine et l’Inde sur la question de la frontière ainsi que la paix et la tranquillité des zones frontalières ces dernières années ont créé des conditions favorables à la croissance des relations bilatérales et à leur développement respectifs ».

Les remarques de Hall constituent une provocation délibérée de plus contre la Chine par l’impérialisme américain à l’heure où il attise les tensions dans toute la région.

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Dans le cadre de son « pivot » anti-chine « vers l’Asie », les États-Unis sont en train de fomenter le séparatisme en Chine, en particulier au Tibet et au Xinjiang. Des responsables américains ont récemment assisté à une conférence des organisations séparatistes chinoises financées par les États-Unis à Dharamsala, en Inde. Washington cherche à exploiter des conflits sociaux et ethniques acerbes — ayant leurs racines dans la politique réactionnaire du régime chinois, qui a de plus en plus fomenté le nationalisme chinois « Han » depuis la restauration du capitalisme en Chine dans les années 1980 — pour menacer la Chine d’une fragmentation selon des lignes ethniques.

Comme dans la région chinoise proche, où les minorités ethniques souffrent de la pauvreté et de la répression de Beijing, le nord-est de l’Inde est la région la plus pauvre et la moins développée du pays et est en proie aux tensions ethniques et aux insurrections.

« C’est l’endroit le plus complexe d’Asie », dit Sanjoy Hazarika, le président et directeur du Centre d’études du Nord-Est et de la recherche politique de New Delhi. « Vous avez 220 groupes ethniques pressées dans un territoire en forme de triangle, lié à l’Inde juste par un minuscule couloir ».

Comme dans le Jammu-et-Cachemire, New Delhi a depuis des décennies donné, dans l’Arunachal Pradesh et six autres États du Nord, de vastes et draconiens pouvoirs à l’armée en vertu de la notoire Loi sur les pouvoirs spéciaux des forces armées, pour y supprimer de nombreux mouvements sécessionnistes armés ethno-nationaux et anti-gouvernementaux. En raison de la pauvreté et de l’insécurité générale, des centaines de milliers de personnes de cette région défavorisée ont émigré vers les grandes villes indiennes pour y chercher un emploi, où ils sont souvent confrontés à la discrimination.

Washington craint que la Chine puisse exploiter les insurrections dans le nord de l’Inde, encourageant le séparatisme en Inde pour riposter à la promotion du séparatisme en Chine par Washington et il répond en s’ingérant de façon irresponsable dans les différends entre New Delhi et Beijing.

En même temps que Washington œuvre agressivement pour intégrer l’Inde dans son offensive stratégique contre Beijing, la longue rivalité entre l’Inde et la Chine et leurs conflits frontaliers, deviennent de plus en plus étroitement liés à la rivalité stratégique encore plus explosive entre les États-Unis et la Chine, poussant ainsi l’Asie, sinon le monde entier, vers une nouvelle conflagration.


- Source : WSWS

Destitution de Dilma Rousseff : entretien avec Pepe Escobar

 

Destitution de Dilma Rousseff : entretien avec le journaliste Pepe Escobar

La présidente brésilienne Dilma Rousseff vient d'être officiellement écartée du pouvoir présidentiel au Brésil. L'annonce fait suite au vote hier des sénateurs en faveur de l'ouverture du procès en destitution de la dirigeante, qui est automatiquement remplacée pour une période de 180 jours maximum par celui qui était alors vice-président de la République, Michel Temer. Ce que beaucoup dénoncent comme un "coup d'état institutionnel" met fin à 13 ans de pouvoir de la gauche au Brésil. Vendredi dernier, le Cercle des Volontaires recevait le journaliste brésilien alternatif Pepe Escobar afin qu'il nous livre son analyse sur des événements pas forcément faciles à appréhender vus de France.

http://www.cercledesvolontaires.fr

samedi, 14 mai 2016

Donald Trump: possible père refondateur de l'Union Européenne

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Donald Trump: possible père refondateur de l'Union Européenne

par Jean-Paul Baquiast

Ex: http://www.europesolidaire.eu

L'opinion mal informée attribue généralement à Robert Schumann et ses homologues le mérite d'avoir été les pères fondateurs de l'Europe. En fait, comme ceci a été révélé depuis, ces « européens » avaient été des instruments de Washington, CIA interposée, pour faire de l'Europe un glacis militaire et économique leur permettant de commencer à mener la guerre contre l'URSS
Celle-ci a laissé place depuis à la Russie, mais la guerre américaine n'a jamais cessé et l'Europe n'a jamais été capable de prendre son indépendance politique et son autonomie militaire et économique.

La France sous le gaullisme avait pendant quelques années résisté à ce rôle d'alliée subordonnée, mais après 1968 (provoqué d'ailleurs par la CIA comme on l'a su depuis pour faire tomber De Gaulle) elle n'a eu de cesse de servir au mieux ce qu'il faut bien continuer encore à nommer l'impérialisme américain. Nicolas Sarkozy, premier des atlantistes, s'était ainsi immédiatement attaché à faire rentrer la France dans l'Otan et à initialiser au Moyen Orient les guerres qu'attendaient les intérêts pétroliers et stratégiques d'outre Atlantique.

Il en résulte aujourd'hui que l'Europe n'a ni diplomatie propre, ni moyens de défense autonome' par rapport aux forces armées américaines, ni volonté de concurrencer vraiment les entreprises et les banques américaines, ne fut-ce qu'en se protégeant par un minimum de protectionnisme. Aujourd'hui elle se laisse imposer les « sanctions » à l'égard de la Russie et les négociations dites du Tafta ou TTIP dont la véritable consigne peut se résumer par un simple mot « buy american ».

Or ce que les Européens n'ont jamais eu le courage de faire, Donald Trump s'il accède à la présidence les obligera peut-être à s'y résoudre. Le programme de celui-ci se précise peu à peu. S'il l'applique – à condition de n'être pas assassiné auparavant – l'Union européenne devra se résoudre à se doter d'une défense vraiment européenne, Donald Trump ayant déjà affirmé qu'il n'assurerait pas ce rôle. Par ailleurs, l'Union devra apprendre à voir dans la Russie un partenaire possible, « Le Donald » ayant affirmé vouloir cesser enfin une guerre froide à l'égard de Moscou jamais interrompue depuis la 2e guerre mondiale. Au plan économique, il dit enfin vouloir par le protectionnisme redonner de la vigueur à l'économie réelle américaine rendue exsangue par les impératifs de mondialisation imposés par Wall Street.

Aujourd'hui 3 mai, il a surpris tous les bien-pensants du néolibéralisme en annonçant qu'il n'hésiterait pas, par le protectionnisme, à se défendre des offensives économiques de la Chine. Celle-ci profite en effet du libre-échange imposé par les élites financières mondialisées pour inonder l'Amérique de produits à bas coûts, ruinant ce faisant ce qui restait à cette dernière de ressources industrielles propres.

Si comme prévisible, Trump accède à la Présidence, si ensuite il ne renonce pas à mettre en œuvre le programme annoncé, s'il trouve enfin aux Etats-Unis les compétences nécessaires pour mettre celui-ci en application, l'Union européenne sera nolens volens obligée d'en tenir compte et de s'adapter.

Concrètement notamment, cela voudra dire que, comme la fait dans une certaine mesure la France, elle se dotera d'une défense vraiment européenne, qu'elle réinvestira en propre dans les industries et la recherche, notamment dans le domaine numérique et finalement qu'elle négociera sans demander d'autorisation les coopérations qui lui paraitront utiles avec la Russie et le reste du monde. Elle devra enfin rebâtir et protéger ses frontières, en généralisant notamment un protectionnisme sélectif indispensable à son développement.

Si les pays européens s'y résolvent, les manuels d'Histoire pourront présenter Donald Trump comme le vrai et premier père de l'Europe. Il aura fait sans nécessairement le rechercher ce que nul Européen n'avait été avant lui capable de faire.

 

vendredi, 13 mai 2016

Le château de cartes européen

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Le château de cartes européen

Ex: http://www.leblancetlenoir.com

L'Europe américaine sera-t-elle mise à mort par ceux-là même qui étaient censés la régénérer ? L'on peut sérieusement se poser la question quand on voit le divorce grandissant entre l'UE et les pays d'Europe centrale et orientale, fers de lance de la "Nouvelle Europe" si chère aux néo-cons. Le pied droit de Washington donne des coups au pied gauche et c'est tout le système vassalique européen qui risque de tomber. On comprend qu'Obama préfère penser à autre chose en jouant au golf...

Rappelons d'abord que la construction européenne fut, dès le départ, un projet américain. Des archives déclassifiées montrent que les soi-disant "pères de l'Europe" - Schuman, Spaak ou le bien-nommé Monet - travaillaient en réalité pour les Etats-Unis. Pour Washington, il était en effet plus aisé de mettre la main sur le Vieux continent par le biais d'une structure globale noyautée de l'intérieur que de négocier pays par pays avec des dirigeants indépendants.

La chute du Mur et l'intégration à l'UE des anciennes démocraties populaires n'étaient que le cache-sexe de l'avancée de l'OTAN vers la Russie. Mieux encore, ces pays nouvellement libérés de la tutelle soviétique et férocement anti-russes pour des raisons historiques compréhensibles étaient susceptibles d'établir un nouveau rapport de force très favorable aux Etats-Unis au sein de l'UE face à certaines poussées de fièvre frondeuse toujours possibles de la "vieille Europe" (De Gaulle, Chirac et Schroeder...)

Or, au moment où les institutions européennes sont noyautées et soumises comme jamais aux désidératas US, le château de cartes est en train de s'écrouler... Ce sont d'abord les sanctions anti-russes qui ont créé une brèche. Si elles furent accueillies avec des transports de joie par la Pologne et les pays Baltes, leur réception en Hongrie, en Slovaquie et même en République tchèque fut bien plus mesurée, c'est le moins qu'on puisse dire. Première cassure au sein de la "nouvelle Europe".

Et maintenant, la question des réfugiés pourrait bien sonner l'hallali. La Pologne, pays ô combien pro-US, refuse tout à fait d'obéir aux injonctions des institutions elles aussi ô combien pro-US de Bruxelles. Diantre, Brzezinski n'avait pas prévu ça...

Varsovie, ainsi que Budapest ou Bratislava, rejettent totalement ce qu'ils considèrent comme un diktat de Bruxelles et ses menaces d'amende (250 000 euros par réfugié refusé). Les mots sont intéressants :

  • Jaroslaw Kaczynski, chef du PiS au pouvoir : "Une telle décision abolirait la souveraineté des Etats membres de l'UE. Nous refusons cela car nous sommes et serons en charge de notre propre pays".
  • Peter Szijjarto, ministre hongrois des Affaires étrangères : "La menace d'amende de la part de la Commission est du chantage pur et simple".

Notons en passant la naïveté confondante de ces dirigeants qui croyaient apparemment benoîtement que l'entrée dans l'UE allait préserver la souveraineté de leur pays...

Il n'en fallait en tout cas pas plus pour que le système se mette en branle. La mafia médiatique occidentale a glosé sur la "manifestation monstre" de... 240 000 Polonais (sur 40 millions !) contre le gouvernement et pour l'Europe. Toute ressemblance avec des événements (le Maïdan par exemple) ayant existé serait le fruit de la plus pure coïncidence.

Le fidèle lecteur de ce blog aura été prévenu avant tout le monde, dès le mois de janvier, sur la possibilité d'une révolution colorée en Pologne :

La nouveauté est que, d'arme offensive à l'assaut de l'Eurasie, la "révolution colorée" se transforme de plus en plus en moyen coercitif défensif pour faire rentrer dans le rang des pays théoriquement alliés mais qui ont de dangereuses tendances à l'émancipation. Cela en dit long sur le reflux US. Il y a une décennie, les "révolutions de couleur" visaient à encercler la Russie - Ukraine, Géorgie, Kirghizstan etc. Depuis deux ans, elles sont beaucoup moins ambitieuses et ont surtout pour objectif de colmater les brèches d'un système qui prend l'eau : Macédoine (pour empêcher le passage de l'extension du Turk Stream), Hongrie (pour tenter de mettre au pas l'électron libre Orban, peu soumis à l'UE et susceptible de se rapprocher de Poutine).

Le dernier exemple en date pourrait bien être la Pologne du PiS, parti conservateur démocratiquement élu et peu en odeur de sainteté à Washington, donc à Bruxelles. C'est notamment ce que pense un journaliste d'investigation polonais réputé, Witold Gadowski. Le parallèle avec le Maidan ukrainien est en effet troublant.

Diabolisation du gouvernement dans le caniveau les médias occidentaux, protestations de rue (pour l'instant assez légères), grandes sorties d'hommes de paille du système sur la "dictature" qui s1111111'installerait en Pologne (la palme de la crétinerie revenant à l'ancien Premier ministre belge qualifiant le PiS de "nazis"). Quand tous ces gens (dont l'inévitable Soros) se mettent à prendre des grands airs, il y a du coup d'Etat dans l'air...

Et dans un addendum le jour suivant :

Certains lecteurs doutent de la réalité d'un Maidan polonais en recourant à un argument de bon sens : le PiS étant anti-russe, quel intérêt y aurait-il pour Washington et Bruxelles à déstabiliser la Pologne ? Au premier regard, l'argument fait mouche. Au premier regard seulement...

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Il y a anti-russe et anti-russe. Le PiS n'a certes aucun penchant pour Moscou, mais il n'en a pas beaucoup plus pour Bruxelles. L'anti-russisme du PiS, c'est l'anti-troyisme d'Achille face à Hector : deux ennemis déclarés, mais qui se respectent et ont une certaine estime l'un pour l'autre. Au-delà de leurs différends, Poutine et Kaczynski partagent beaucoup de valeurs : même attachement sourcilleux à leur souveraineté nationale, même conception de la société (plutôt conservatrice et religieuse, familiale avec mariage hétérosexuel) ; ils sont tous deux atterrés par ce qu'ils considèrent comme étant la décadence civilisationnelle des pays occidentaux, la perte de leurs racines, morale et culture.

Kaczynski frère avait accepté l'invitation de Poutine en 2010, une sorte de paix des braves entre deux pays souverains. Et hop, un accident d'avion tombe à point nommé pour ne pas aller plus avant dans le réchauffement des relations polono-russes. Le défunt est remplacé par le clown américano-polonais Donald (sic) Tusk, libéral malléable et gluant aux ordres directs de Washington. Le système pousse un grand ouf de soulagement...

Et voilà que ça recommence avec l'autre frère ! La récente victoire du PiS a fait sonner quelques alarmes rouges à Bruxelles et outre-Atlantique, c'est certain. Des leviers, notamment médiatiques, ont été actionnés, on le voit. Les croisés des "révolutions de couleur" sont sortis de leur retraite. Il n'est pas sûr que cela finisse en Maidan polonais, mais ne pas s'interroger relèverait d'une grande naïveté.

http://www.chroniquesdugrandjeu.com/2016/05/le-chateau-de...

Myanmar’s Suu Kyi is pivoting away from US

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Myanmar’s Suu Kyi is pivoting away from US

by M. K. Bhadrakumar

Ex: http://blogs.rediff.com

When an old friend and colleague who had served as ambassador in Myanmar sent to me last November an interview by Aung San Suu Kyi with the Washington Post, it was an eyeopener. The interview went against the grain of the common estimation of Suu Kyi in our country as a creation of the West on China’s soft underbelly.

In the WaPo interview, Suu Kyi point blank refused to give credit to the US for her achievements in fostering democracy. She underscored that Myanmar’s best interests will be served by pursuing non-aligned policies. She even differentiated Myanmar’s stance on the South China Sea problem to stress the importance attached to relations with China. (Washington Post)

In the Indian strategic discourses, wishful thinking often transmutes as hypotheses. The point is, the intense rivalry with China, which is the Indian pundit’s prism, leads him to wrong notions about Suu Kyi being dependent on US support for sheer political survival. (Times of India)

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Are we getting the plot straight? Given the “unipolar predicament” of the Indian pundits, they often attribute a larger-than-life US influence over other countries. Even the lessons from Afghanistan haven’t been learnt properly — namely, there are limits to US power. In fact, the indications, increasingly, are that the latent friction between Washington and Suu Kyi is surfacing, and the US is arm-twisting her. The new US ambassador to Myanmar openly defied the advice from the foreign ministry (headed by Suu Kyi) not to refer to the Rohingya problem. (Guardian)

Indeed, the Rohingya problem is hugely consequential for India too – because in the vast majority of opinion in Myanmar, the problem relates to large-scale illegal migration of Muslims from Bangladesh and does not pertain to an ethnic issue or of a persecuted minority.

Now, even as the new US ambassador was raising dust on the Rohingya problem on the diplomatic plane, New York Times wrote an angry editorial blasting Suu Kyi’s “cowardly stance”. The Times has a record of being the flag carrier and it is possible to make out that the real issue here is Suu Kyi herself:

“In the end, the reason Ms. Aung San Suu Kyi doesn’t want the Americans to say “Rohingya” doesn’t really matter. What matters is that a woman whose name has been synonymous with human rights for a generation, a woman who showed unflinching courage in the face of despotism, has continued an utterly unacceptable policy of the military rulers she succeeded… Her halo has been a central factor in Myanmar’s reacceptance into the world community… but already there are calls by human rights groups in the United States for President Obama to renew sanctions against the country before they expire on May 20.” (New York Times)

The Los Angeles Times was more explicit in recommending that “the U.S. government should keep in place at least some of the rules for investors and the sanctions against Myanmar that are set to expire later this month, particularly the ones that require American companies working in Myanmar to report on their efforts to ensure that human and labor rights are maintained, and to not do business with specially designated nationals with ties to human rights abuses”. (LA Times)

The US is shifting the goal post on sanctions. Meanwhile, Wall Street Journal reported on Tuesday quoting the new US ambassador to Myanmar that “Washington isn’t ready to fully shed sanctions on Myanmar, instead awaiting progress on issues including human rights”. (WSJ)

Evidently, the core issue here is Suu Kyi’s policies towards China. The US pressure is building up just when Suu Kyi is called upon to decide on the stalled Chinese projects in Myanmar. (She faces the same predicament that Sri Lanka’s Ranil Wickremesinghe faced.) Will Suu Kyi blink under American pressure? Beijing seems reasonably confident that Suu Kyi will ultimately take decisions that are in her country’s best interests – which was what Sri Lankan Prime Minister Ranil Wickremesinghe also finally did. (Global Times)

All this becomes important at a juncture when New Delhi is figuring out its own approach to the Suu Kyi government. External Affairs Minister Sushma Swaraj was due to visit Myanmar last week but put it off due to health reasons. India has vital interests at stake, which makes it imperative that it has a friendly, cooperative, responsive partner in Suu Kyi, no matter Uncle Sam’s disillusionment with her. The bottom line is that India should have an independent foreign policy toward Myanmar.

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Bonne nouvelle pour l'Europe: Erdogan licencie Ahmet Davutoglu

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Bonne nouvelle pour l'Europe: Erdogan licencie Ahmet Davutoglu

par Jean-Paul Baquiast
Ex: http://www.europesolidaire.eu
 
Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, a soudainement annoncé mercredi 4 mai sa décision de démissionner de la présidence du Parti Justice et Développement (AKP) au pouvoir et de son poste de premier ministre. Lors d'une conférence de presse, après la réunion du Comité central de direction de son parti, Davutoglu a déclaré que l'AKP organiserait un congrès extraordinaire pour élire son successeur.
 
Davutoglu sauve les apparences en annonçant lui-même sa démission. Mais nul ne peut ignorer qu'il a été énergiquement poussé au départ par Recep Tayyip Erdogan. Plusieurs raisons justifient ce coup de force. La première tient aux réticences de plus en plus marquée du premier ministre aux actions menées par Erdogan et son parti pour écraser le Parti démocratique populaire pro-kurde (HDP).

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Cette démission est par ailleurs le reflet de conflits profonds au sein de l'Etat dans le contexte de la participation turque à la guerre civile syrienne, de tensions croissantes avec la Russie et d'une nouvelle guerre civile sanglante avec la minorité kurde en Turquie. On sait que depuis plusieurs jours l'AKP, instrumentalisé par Erdogan, menace de lever l'immunité parlementaire des députés HDP pour permettre leur procès sur des accusations de terrorisme. Si Davutoglu avait laissé faire, il ruinait définitvement son image et ceux des « islamistes « modérés qu'il représente désormais depuis que Erdogan a renoncé à toute modération pour éliminer y compris par des attentats organisés les désirs d'autonomie relative du parti kurde.

Merkel va-t-elle comprendre?

C'est non seulement auprès des 30% environ d'électeurs turcs souhaitant se rapprocher de l'Europe, qu'il aurait ruiné son image mais auprès des gouvernements européens. Davutoglu avait été pratiquement le seul artisan des accords négociés avec Angela Merkel pour que la Turquie contrôle les flux de migrants que jusqu'à présent, sous l'influence de Erdogan et de ses alliées les pétromonarchies, voire de soutiens au sein de Daesh, Ankara avait dirigés vers l'Union européenne pour la détruire de l'intérieur. Or l'expérience avait montré que si Erdogan acceptait les milliards d'euros de l'Europe, il ne faisait rien pour tarir le flot des migrants. Si Davutoglu avait fermé les yeux, il se déconsidérait définitivement comme interlocuteur de l'Union européenne dans la perspective de futurs rapprochements.

Son départ sera donc une bonne chose pour l'Europe, à commencé pour Angela Merkel. Il sera de plus en plus impossible de négocier avec la Turquie sur les migrants et l'éventuel rapprochement  avec l'Union européenne – y compris espérons-le sur la question qui aurait été très mal accepté de délivrer des visions aux voyageurs turcs. Il sera également de plus en plus impossible de continuer à offrir des portes ouvertes aux millions de « migrants » en attente.

Le départ de Davutoglu met en évidence la volonté d'Erdogan de devenir un dictateur en tous domaines, autrement dit le Sultan ottoman qu'il a toujours rêvé d'être. Ceci s'était traduit jusqu'ici par des poursuites contre la presse telles que la détention préventive de journalistes. Par ailleurs, de plus en plus aujourd'hui, Erdogan mène une politique belliqueuse, tant au niveau international qu'à l'intérieur de la Turquie.

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Il a attisé une guerre civile contre la minorité kurde de Turquie et presque provoqué la guerre avec la Russie quand, avec le soutien américain, la Turquie a abattu un avion de chasse russe au-dessus de la Syrie en novembre dernier. Il est de plus en plus évident qu'avec ses appels à un régime « présidentiel », Erdogan tente de faire face à des contradictions politiques insolubles en imposant un régime autoritaire.

On peut espérer que le masque représenté par Ahmet Davutoglu une fois arraché, l'Union et les gouvernements européens renonceront à toute collaboration sérieuse avec la Turquie d'Erdogan – quitte à braver les reproches de Obama et des autres organes de pouvoir américains n'ayant jamais renoncé à affaiblir l'Union européenne par l'intermédiaire d'un mariage forcé avec la Turquie.

USA : fomenter un « golpe » institutionnel au Brésil pour tenter de casser les Brics

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USA : fomenter un « golpe » institutionnel au Brésil pour tenter de casser les Brics

Ex: http://www.leblancetlenoir.com 

Le foutoir continue et s'amplifie même, au Brésil, où la présidente élue, Dilma Rousseff est sous le coup d'une destitution pour un motif mineur : débits budgétaires reportés d'une année sur l'autre, pour pouvoir annoncer un déficit inférieur. Un processus utilisé régulièrement par tous les partis au pouvoir. Les députés ont voté à une large majorité la demande de destitution. Ces parlementaires « golpistes » qui se sont prononcés pour la destitution sont aussi clairs qu'un élu des Haut-de-Seine ! Beaucoup ont gamellé auprès de Petrobras, machine à sous généreuse, d'autres sont poursuivis pour crimes et corruption…Au total, 60 % des 594 membres du Congrès du Brésil font face à des accusations graves comme corruption, fraude électorale, déforestation illégale, enlèvements et homicides. Quant à leur chef de file, le président de la chambre des députés Eduardo Cunha, il est lui-même mis en accusation par le Tribunal Suprême. Cette même Cour l'a écarté de ses fonctions pour avoir tenté d’entraver l’enquête sur les faits de corruption dont il est accusé ! C'est l'arroseur arrosé. Adversaire de Dilma Rousseff, il est l’homme qui avait déclenché « l'impeachment », en acceptant, en décembre, une demande de destitution de la présidente, une prérogative du chef du perchoir. Il a été remplacé par son vice-président Waldir Maranhao. Celui-ci a provoqué un retentissant coup de théâtre en annulant le vote de l'assemblée plénière des députés qui avaient approuvé le 17 avril la procédure de destitution de Dilma Rousseff.

Mais, nouveau coup de théatre, quelques heures plus tard, le président du Sénat Renan Calheiros a ordonné dans l'après-midi la poursuite de la procédure, ignorant la décision "intempestive" de suspension prise quelques heures plus tôt par le président par Waldir Mananhao le président intérim du Congrès des députés...lui-même revenu sur sa décision à la suite de pressions puissantes et multiples ! Quant on parle de foutoir, c'est un terme encore bien faible… Le sénat va donc, dès aujourd'hui "destituer" la présidente.

Le coup d'état « non violent » a donc repris pour destituer une présidente démocratiquement élu, et installer un des politiciens les plus corrompus – qui, d’une façon qui ne doit rien au hasard – se trouvent être préféré par l'establishment politique étasunien, bafouant ainsi la démocratie et les 54 millions de personnes qui ont réélu la première femme présidente du Brésil, il y a seulement 18 mois. La personne que les oligarques brésiliens et leurs organes de presse tentent d'installer en tant que président : le vice-président Michael Temer est l’incarnation de la contamination par la corruption au service des oligarques. Il est profondément impopulaire.

Deux faces d’un même pays s’affrontent par partis interposés, le Brésil des riches et celui des pauvres. Il s'agit bien de manœuvres de renversement illégal d'un pouvoir élu démocratiquement. Il est mené par l'opposition de droite : la droite politique qui veut échapper aux condamnations judiciaires et revenir aux affaires ; et la droite judiciaire qui utilise les enquêtes et leur médiatisation de façon partisane et en violant au passage les libertés publiques. Que des millions de personnes appuient ce coup d'État dans la rue n'y change rien. D'autres l'avaient fait avant eux il y a 50 ans, lorsqu'un coup d'Etat militaire avait été acclamé par des millions de Brésiliens, la presse, et la majorité de la classe politique. La dictature a duré 21 ans. Et certains en rêvent de nouveau.

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La bourgeoisie brésilienne ne se satisfait pas de sa condition de classe dominante. Elle exige des conditions qui lui permettent d'exploiter sans entrave la force de travail dont elle dispose : les plus pauvres, les sans-terres. Et les classes moyennes sont exaspérées non pas parce que leur niveau de vie se dégrade mais parce qu'elles voient les plus démunis gagner un peu plus de droits ! Cette pseudo élite ne reconnaît le principe de majorité que lorsqu’il répond à ses intérêts. Les banksters tout comme la bourse jouent à fond la destitution de la présidente de gauche (quelle horreur !). BNP-Paribas pense d'ailleurs qu'il est "temps de redevenir positif sur les perspectives économiques du Brésil...à condition que le vice-président Michel Temer "réussisse à réunir une équipe solid et à obtenir le soutien d'une partie du congrès pour prendre des mesures certes impopulaires mais au combien nécéssaire". Même des banques françaises jouent contre la présidente élue. Insupportable ingérence.

Voilà la conspiration qui veut foutre en l'air Dilma Rousseff. Certes le Parti des Travailleur a trahi sa promesse d'être un parti "propre", "éthique". Il s'est fondu dans le système, en partie pour mener des politiques d'inclusion que rejetait l'écrasante majorité de la classe politique (qu'il lui a fallu acheter), en partie parce que des politiciens du PT ont profité de l'exercice du pouvoir pour s'enrichir personnellement. Certes Dilma gouverne peu et mal. Sous la pression de la crise économique résultant de la chute des prix des matières premières dont le Brésil est un grand pourvoyeur mondial, elle a dû renoncé à mener des politiques sociales et de croissance. Mais ce ne sont pas des raisons valides pour faire démettre une présidente élue démocratiquement.

L'objectif des « golpistes » est de s'attaquer à la souveraineté populaire, exprimée par le vote et de la mettre sous la tutelle de la magistrature dont les membres, non élus et protégés de tout contrôle social, sont engagés dans un programme de changements rétrogrades qui ne sont pas exprimés. Contre la gauche – qu'ils vomissent – tout leur est bon, y compris un putsch militaire.

Mais derrière ces basses manoeuvres - que l'on retrouve aussi au Vénézuela - on devine les sales pattes des officines secrètes – CIA entre autres - qui magouillent sournoisement pour imposer la politique de Washington. A travers le Brésil, ce qui est visé, c'est l'alliance économique des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Car quelle meilleure façon de contrecarrer les actions réussies de cette alliance qui ose se dresser face à « l'Empire » que de placer au Brésil un gouvernant oligarchique à la botte des intérêts étasuniens ?

Bonne ambiance pour les J.O. !

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/u...

mercredi, 11 mai 2016

Seselj:2 – Mondialisme:0

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Seselj: 2 – Mondialisme: 0

 

par Georges FELTIN-TRACOL

 

Ces dernières semaines, l’homme politique serbe, Vojislav Seselj (prononcez «Chéchell»), a remporté coup sur coup deux magnifiques succès contre les agents du mondialisme toujours en action dans les Balkans.

 

Le 24 avril 2014, des élections législatives se tenaient en Serbie. Entérinant la demande du Premier ministre Aleksandar Vucic, le chef de l’État serbe, Tomislav Nikolic, prononçait la dissolution de l’Assemblée nationale où leur formation, le Parti serbe du Progrès (SNS), disposait d’une majorité confortable (170 élus sur 250), allié, qui plus est, au Parti socialiste de Serbie d’Ivica Dacic, lui-même associé aux nationalistes de Serbie unie.

 

Les résultats furent mitigés. Bien sûr, le SNS obtint 48,25 % et 131 sièges tandis que ses alliés socialistes et nationalistes, avec 10,95 %, en conservaient 29. Éparpillée en plusieurs mouvements concurrents, l’opposition libérale-démocratique parvint à franchir le seuil de représentativité fixé à 5% et gagna 45 élus. Toutefois, le gouvernement se vit déborder sur sa droite. Après huit années d’absence, le Parti radical serbe (SRS) revint enfin au Parlement (22 députés et 8,10 %).

 

Il faut reconnaître qu’outre la crise économique et l’afflux en Serbie des fameux « migrants » dont la présence n’est qu’un plaisant début, de nombreux Serbes furent (re)conquis par le charisme intact du président-fondateur du SRS, Vojislav Seselj. Quatre ans plus tôt, à la présidentielle, son épouse ne recueillait que 3,78 % des suffrages. Tribun hors-pair et d’une remarquable intelligence, Seselj redevient la mauvaise conscience de ses anciens camarades Nikolic et Vucic. En effet, les deux principaux personnages de l’État ont longtemps milité au SRS, issu en 1991 de la fusion du Parti radical populaire avec le Mouvement tchetnik serbe de Seselj.

 

Partisan de la « Grande Serbie »

 

Très tôt défenseur de l’idée panserbe en Yougoslavie communiste autogestionnaire, Vojislav Seselj, né en 1954, fréquenta les milieux dissidents anti-communistes, méprisa l’œuvre étatique de Tito et fut même condamné dans la décennie 1980 à de la prison pour des raisons politiques. Quand , au début des années 1990, explose la deuxième Yougoslavie, fondée en 1945, il approuve l’action nationale-communiste de Slobodan Milosevic au Kossovo et en Bosnie-Herzégovine. Le président-poète Radovan Karadzic dirigera d’ailleurs l’équivalent du SRS en Bosnie. De nombreux militants radicaux répondirent à l’appel de leurs frères serbes de Bosnie. Jugeant la politique de Milosevic trop conciliante, parfois timorée et souvent complaisante à l’égard des puissances occidentales, Vojislav Seselj dénonce avec force les compromissions ainsi que les ingérences répétées de l’ONU, de l’OSCE, de l’UE et de l’OTAN. Sa notoriété au sein de la société serbe inquiète bientôt Bruxelles, Berlin, Paris, Londres et Washington d’autant que le SRS participe par intermittence – au gré des retournements politiques de Milosevic – à ses gouvernements.

 

L’indéniable popularité de Seselj agace les Occidentaux qui établissent en 1993 via une lamentable résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, un « Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie » (TPIY). Pur héritier de ceux de Nuremberg et de Tokyo, cette instance entend poursuivre, juger et condamner de soi-disant « criminels de guerre », en particulier s’ils sont serbes et croates. Soutenu par un Occident amnésique et déjà bien dégénéré, ce TPIY devient un instrument redoutable contre les affirmations nationales et populaires renaissantes. « Nulle neutralité à en attendre : un tel tribunal ne saurait se détacher du politique et donc œuvrer à une paix équilibrée. Bien au contraire, en niant la part irrésistible du politique dans les relations internationales, une institution judiciaire aboutirait à des résultats opposés à ses attentes. Il n’y aurait aucune impartialité à espérer d’un tel objet juridique, immanquablement manipulé par ceux ayant les moyens de le faire (1). » Le procureur auprès du TPIY émet un mandat d’arrêt contre Seselj qui, en février 2003, choisit (à la surprise générale !) de se rendre à La Haye aux Pays-Bas, siège du TPIY. Un internement préventif d’une douzaine d’années commence dans la prison ultra-sécurisée de Scheveningen.

 

Avant d’aller à La Haye, Vojislav Seselj organisa un triumvirat constitué de son épouse, de Tomislav Nikolic et d’Aleksandar Vucic pour diriger le parti. Or, en 2008, las d’être toujours battu aux élections, Nikolic et Vucic fomentent une scission et fondent le SNS qui se définit national-conservateur pro-européen. La modération revendiquée du nouveau parti est appréciée par les Serbes qui élisent en 2012 Nikolic à la présidence, puis portent au pouvoir Vucic deux ans plus tard.

 

Une parodie de justice

 

Il est très probable que cette trahison a décuplé l’ardeur de Vojislav Seselj devant ses juges mondialistes. Juriste et enseignant de droit, l’ancien maire de Zemun, une commune de la banlieue de Belgrade, entre 1996 et 1998 met en œuvre une véritable défense de rupture. Cette stratégie de prétoire fut théorisée par l’avocat français Jacques Vergès. Celui-ci estimait que « la stratégie de rupture s’oppose fondamentalement à la stratégie de connivence. […] Le procès de connivence est le procès classique. C’est le procès dans lequel juges, accusé, accusateur public sont d’accord sur les principes. Par rapport à ceux-ci, il s’agit donc seulement de discuter du degré de responsabilité de l’accusé. […] À aucun moment, il n’est question de discuter du bien-fondé des principes que la société invoque pour condamner le racolage, le vol ou le meurtre. Or, par rapport à cela, il y a des moments dans l’histoire d’une société où le conflit est plus fondamental. C’est le cas chaque fois que l’accusé rejette les principes que partagent l’immense majorité des membres de la société où il se trouve (2) ». Vojislav Seselj est un extraordinaire exemple pour tous les futurs accusés d’opinion à venir de l’Occident « totalimaire », de la pseudo-UE et de l’Hexagone libéral-sociétaliste.

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Cette lutte inégale, digne du combat entre David et Goliath – Moloch mondialiste, prouve l’inanité d’un système judiciaire à vocation internationale. Il fut déjà dénoncé par Maurice Bardèche dans Nuremberg ou la Terre promise (1948) et Nuremberg ou Les Faux-Monnayeurs (1950). Plus récemment, d’autres juristes s’indignèrent du fonctionnement de ce pitoyable machin judiciaire. Pour preuve, « le contenu du règlement révèle des atteintes inadmissibles aux principes les plus élémentaires de la procédure pénale, s’indigne François Terré. Maintes dispositions exorbitantes caractérisent la procédure retenue, par exemple quant à la protection des témoins (3) ». L’auteur évoque aussi « le recours à des démarches indignes : dissimulation de documents, tromperies et ruses pour attirer des personnages prêts à coopérer à l’œuvre dite de justice […]. Pis : marchandage avec un gouvernement consistant à promettre, en quelque sorte, une “ rançon ” pour la livraison de Milosevic. Si la Yougoslavie, ou ce qui en restait, n’avait pas été aux abois, elle n’aurait probablement pas aidé le transfert de Milosevic. La justice a ses raisons que l’argent ne comprend pas (4) ».

 

En détention, Vojislav Seselj se joue de ses accusateurs publics. Récusant tout avocat et exigeant au contraire de se défendre lui-même, il contraint par une sévère grève de la faim en novembre 2006 le TPIY à accepter sa revendication légitime. Il ose ainsi affronter un «droit international pénal [… qui] vise l’universalisme abstrait d’un nouvel ordre international prétendument pacifié sous couvert de criminalisation de la guerre dite d’agression (5) ». Vojislav Seselj entreprend une véritable guérilla juridique et extra-judiciaire. «Dans le prétoire, où il se trouvait en tant qu’accusé mais aussi en qualité d’avocat, il a très clairement expliqué sa position, rapporte la journaliste étatsunienne Marlise Simons. Depuis sa reddition en 2003, il n’a eu de cesse de répéter qu’il utilisait la Cour comme une tribune politique parce qu’elle était “ avant tout un tribunal politique ” créé par l’Occident pour punir la Serbie. “ Le seul moyen de vous affronter est donc de présenter des discours politiques plus intelligents que les vôtres ”, ajoutait-il (6). » Seselj méprise les représentants judiciaires du mondialisme occidental : il ne se lève pas à leur entrée puisqu’il ne reconnaît pas leur légitimité et leur tient tête au point d’être condamné à diverses reprises à un total de cinquante mois de prison pour « offenses à la Cour ».

 

Une intense et belle guérilla judiciaire

 

Cette attitude conflictuelle renforce sans cesse un Vojislav Seselj atteint d’un cancer du colon. « Je méprise cette Cour. Je suis là pour vous briser. […] Ma santé en pâtira sans doute, mais je me délecte. Je m’amuse comme jamais (7). » Il oppose à ses détracteurs de si solides arguments qu’en novembre 2014, le TPIY le libère enfin. Les habituelles ligues de (petite) vertu droit-de-l’hommiste, d’habitude si promptes à fustiger une supposée sévérité judiciaire à l’encontre de telle ou telle racaille des banlieues de l’immigration, conservent un pesant silence à propos de cet innocent embastillé. Ces associations subventionnées anti-discriminatoires se félicitent de l’application croissante d’une scandaleuse discrimination. Après 1919, « le droit international est détourné par le droit pénal puisque dans le Pacte de la SdN l’ennemi est désigné comme agresseur. Ce qui veut dire que les concepts du droit international s’imprègnent de droit pénal et criminel. C’est une logique discriminatoire qui l’emporte, alors que la logique du jus publicum europaeum était non-discriminatoire. L’agresseur devient un criminel (8.) ».

 

Le cas de Vojislav Seselj démontre surtout que « la justice internationale que nous avons instituée définit bien les crimes soumis à sa juridiction (crimes contre l’humanité, génocides, crimes de guerre), mais elle ne poursuit pas, loin s’en faut, tous les criminels sur lesquels pèse cette charge : elle poursuit seulement ceux que les circonstances diplomatiques lui permettent de saisir, et ceux dont le crime provoque dans l’opinion occidentale le plus d’indignation (9) ». Chantal Delsol prolonge les pertinentes remarques de son professeur Julien Freund qui proclamait dès 1965 qu’« il y a de l’imposture dans cette justice politique qui fait de tous les hommes, suivant qu’ils appartiennent à l’une ou l’autre catégorie sociale, ou bien des innocents ou bien des coupables. Non seulement “ aucun politique peut se flatter d’être innocent ” (Merleau-Ponty), mais aucun pays ne peut en remontrer aux autres sur le chapitre de ce qu’on appelle la morale collective ou sociale. Il est donc bien vrai que la culpabilité est surtout une arme politique servant à dégrader l’homme dans l’ennemi (10) ». Julien Freund craignait que « cette méthode des condamnations actuellement en l’honneur dans les relations internationales ne tourne pas à une parodie de justice (11) ». Or le procès de Vojislav Seselj fut une incroyable farce nuisible et coûteuse. La justice internationale avec le TPIY et la Cour pénale internationale (CPI), pratique l’impolitique. Pourquoi ? « Parce qu’elle est le tribunal de la morale davantage que du droit (12). » C’est donc avec raison que Vojislav Seselj « se présente comme l’homme qui a vaincu la justice internationale, “ une justice anti-serbe ” (13) ».

 

Les coups de butoir qu’il a affligés aux juges confirme ce qu’avançait Jacques Vergès : « Un procès de rupture à caractère politique éclaire les contradictions profondes de la société. Il sème le doute auprès de ses membres et entrave ainsi son bon fonctionnement (14). » Cette magistrale guérilla porte finalement ses fruits : le 31 mars 2016, le TPIY l’acquitte de tous les chefs d’inculpation. Certes, le parquet fit aussitôt appel. Il n’empêche qu’une très belle estocade venait d’être donné. Par une résistance quotidienne tenace, le nouvel acquitté, encore traité de « détenu » dans L’Obs du 28 avril 2016 (le contraire aurait étonné de la part des Drahi’s Boys), repousse seul « le désir d’instaurer un tribunal mondial et plus loin un gouvernement mondial répond à la nécessité de briser la puissance des gouvernements particuliers, en cas de crimes d’État (15) ». Il empêche de faire « perdre à la notion de guerre toute signification, parce qu’elle cesse d’être un acte d’hostilité politique pour devenir une entreprise policière (16) ». Son succès à La Haye, confirmée à Belgrade par les valeureux électeurs serbes, signifie une claque retentissante aux Oligarchies.

 

« Avec la justice internationale apparaissent des instances dotées de légitimité pour enlever les citoyens à la protection et à l’autorité de leur État, prévient Chantal Delsol. Les États perdent le monopole du commandement et du jugement (17). » Par une défense de rupture intégrale qui s’est révélée payante, le chef du SRS montre une voie difficile, héroïque et d’opposition complète à tout mondialisme, à toute « gouvernance planétaire », à tout cosmopolitisme mortifère. Il est indispensable de combattre le TPIY, la CPI et les autres tribunaux internationaux. N’oublions jamais qu’« un gouvernement mondial ne signifierait pas seulement la fin de la politique stricto sensu, comme gouvernement de la liberté des points de vue, mais aussi, et d’une autre manière, la fin de la politique lato sensu, comme gouvernement doté d’un monopole de la force légitime (18) ». Grâce à Vojislav Seselj, cette sinistre perspective est pour un temps freinée. Honneur à lui !

 

Georges Feltin-Tracol

 

Notes

 

1 : Julian Fernandez, « Du côté sombre de la Cour pénale internationale : revenir à Carl Schmitt ? », dans Serge Sur (sous la direction de), Carl Schmitt. Concepts et usages, CNRS Éditions, coll. « Biblis – Inédit », 2014, p. 161.

 

2 : « De la stratégie judiciaire », entretien avec Jacques Vergès, dans Krisis, « Stratégies ? », n° 10 – 11, avril 1992, pp. 54 – 55.

 

3 : François Terré, « Comment le TPI a permis à Milosevic de se poser en victime », dans Le Figaro, le 14 mars 2006.

 

4 : Idem.

 

5 : Valéry Prat, « De la criminalisation de la guerre : Carl Schmitt à Nuremberg, Carl Schmitt et Nuremberg », dans Carl Schmitt. Concepts et usages, op. cit., p. 136.

 

6 : Marlise Simons, « La Cour pénale internationale s’interroge sur ses procédures », supplément en français de The New York Times, dans Le Figaro, le 27 avril 2012.

 

7 : Idem.

 

8 : Valéry Prat, art. cit., p. 137. C’est nous qui soulignons.

 

9 : Chantal Delsol, La grande méprise, La Table ronde, coll. « Contretemps », 2004, pp. 17 – 18.

 

10 : Julien Freund, L’Essence du politique, Dalloz, 2004, p. 505.

 

11 : Idem.

 

12 : Chantal Delsol, op. cit., p. 62.

 

13 : Hélène Despic-Popovic, « Vojislav Seselj. L’encombrant boutefeu du nationalisme serbe », dans Libération, le 14 juillet 2015.

 

14 : Jacques Vergès, art. cit., p. 60.

 

15 : Chantal Delsol, op. cit., p. 65.

 

16 : Julien Freund, op. cit., p. 618.

 

17 : Chantal Delsol, op. cit., p. 127.

 

18 : Idem, p. 65.


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De l’ingérence à la solidarité entre Européens: les débuts d’un vrai débat?

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De l’ingérence à la solidarité entre Européens: les débuts d’un vrai débat?

Gérard Dussouy, professeur émérite à l’université de Bordeaux

Ex: http://metamag.fr

Quand on est un vrai européen, c’est-à-dire un européen convaincu qu’il n’y a pas de salut en dehors de l’unité combative du continent, et que l’on rejette le souverainisme suranné, il n’y a pas de quoi s’offusquer de l’intrusion récente dans la vie politique française d’Angela Merkel. Celle relative à la montée du populisme qu’elle a contribué à créer dans son pays et à l’accentuer chez les voisins. En effet, la meilleure façon de lui répondre est de la mettre devant ses propres responsabilités, et, si elle ne les prend pas, de lui dire avec d’autres Allemands qui ont commencé à le faire : Merkel mussweg ! (1).

L’amorce d’un débat européen ?

L’ingérence, entre des Européens qui sont tous dans la même galère, doit être réciproque pour être légitime. Et, elle devient une très bonne chose si elle peut favoriser l’européanisation des débats. Les Européens, à leur tour, ont le droit de mettre en cause la politique d’immigration forcée de Madame Merkel, et le risque qu’elle leur fait courir à tous, à moyen terme : celui d’un véritable auto-ethnocide.

Face à une question aussi vitale que l’immigration de masse, ne serait-il pas légitime, sachant que le parlement européen ne peut, ou ne veut, rien faire, et compte tenu que nos pays sont des démocraties, de consulter leurs peuples en organisant dans TOUTE l’Union européenne des référendums sur la question des migrants et des réfugiés ?

L’Autriche, un test grandeur nature?

Sans attendre qu’une telle démarche soit mise en route, on peut se demander si, à leur façon, les élections présidentielles autrichiennes n’en sont pas une première concrétisation. En effet, personne ne contestera que l’arrivée en tête, au premier tour, du candidat du FPÖ, s’explique avant tout par le refus du peuple autrichien d’être submergé par le déferlement migratoire qui vient de commencer, et qui n’est rien par rapport à ce qui s’annonce.

theories_rel_inter_t1_L12.jpgL’arrivée éventuelle au pouvoir suprême en Autriche, on le saura dans moins d’un mois, dans un pays aussi proche et de la même langue maternelle que l’Allemagne, de Monsieur Norbert Hofer, a de quoi alarmer Madame Merkel. Si l’hypothèse devient réalité, l’Autriche va être, de quelque côté que l’on se place, celui de l’ingérence, ou celui de la solidarité, le test grandeur nature par excellence. Berlin fera tout pour isoler l’Autriche, et pour faire tomber son nouveau président au plus vite, si possible avant qu’il ne puisse se faire seconder par un exécutif de la même majorité que lui, à la suite de nouvelles élections législatives.

Face à l’ingérence, l’Autriche peut-elle alors compter sur des solidarités en Europe ? C’est ici que l’affaire prendra une dimension stratégique fondamentale, et qui intéresse tous ceux qui rêvent d’un réveil de l’Europe. Soit le nouveau pouvoir autrichien choisit la voie du souverainisme forcené, du repli ombrageux, et il commencera ainsi par se fâcher avec ses voisins européens. Alors, l’ingérence bruxelloise, à l’initiative de Madame Merkel, aura la tâche largement facilitée. Aucun Etat européen n’est en mesure, en effet, de défier à lui tout seul le système occidental en place.

theories_rel_inter_t3_L12.jpgSoit, au lieu de cela, au lieu de se barricader, l’Autriche s’apprête à jouer le rôle du « Piémont de l’Europe », de l’Europe retrouvée. Elle choisit alors de sonner l’heure de la résistance européenne et du rassemblement. Elle pourrait le faire en menant de front deux initiatives. D’une part, en constituant un noyau dur au cœur de l’Europe en se rapprochant de la Hongrie (ce qui semble naturel et ce qui serait un beau pied de nez de la défunte Double monarchie à l’histoire) et d’autres États plus ou moins sur sa ligne. D’autre part, en soutenant à travers tout le continent tous ceux qui, pour poursuivre l’analogie historique avec l’unification italienne, sont prêts à tenir le rôle des « garibaldiens » de la cause européenne.

Alors, mais pas de la façon dont Madame Merkel l’espère, même si elle a pris récemment parti pour une fermeture efficace des frontières méridionales de la zone Schengen, les choses pourraient évoluer en Europe. Si, enfin, les débats pouvaient s’européaniser, celui sur l’immigration mais d’autres encore, et si, bien entendu, un discours de défense de toutes les authenticités et de tous les intérêts de l’Europe pouvait se déployer, grâce à de nouveaux gouvernements populaires et à des connections partisanes qui œuvreraient, tous ensemble, à la réhabilitation et à la refondation de l’Europe.

(1) Merkel dehors ! Merkel doit partir !

Gérard Dussouy a publié un Traité de Relations internationales, en trois tomes, Editions L’Harmattan, 2009. Et en 2013, Contre l’Europe de Bruxelles, fonder un État européen, Editions Tatamis. Une édition italienne de ce dernier livre, mise à jour et adaptée, est en préparation.

mardi, 10 mai 2016

TTIP – Auf dem Weg in die Sklaverei?

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TTIP – Auf dem Weg in die Sklaverei?

Seit nunmehr drei Jahren verhandeln EU und USA über ein Freihandelsabkommen. Dieses Abkommen sei vorrangig für die USA, wie Präsident Obama stets betont. Man könnte ihm nachfühlen, schließlich ist die Supermacht nach Bill Gates Worten, der größte Profiteur der Globalisierung. Und möchte es natürlich bleiben. Auf unsere Kosten, zu Lasten unserer Umwelt und unserer Gesundheit, und wie die zuletzt veröffentlichten Greenpeace-Dokumente den lange gehegten Verdacht bestätigen, ist höchste Gefahr in Verzug. Auch was die berüchtigten Schiedsgerichte betrifft.

So ein Abkommen kann natürlich nicht getrennt von der Politik gesehen werden, wie einige TTIP-Verteidiger  aber verlangen. Ja sie meinen gar, die Politik dürfe sich nicht einmischen. Womit mit einer todbringenden Schwächung der Nationalstaaten zu rechnen wäre, souveräne Völker sind ein Hindernis. TTIP ist nichts anderes als ein weiterer Meilenstein auf dem Weg in die Sklaverei, kontrolliert und überwacht  von einer Weltregierung der Banken und Konzerne. Und man erreichte damit  die Installierung eines einzigen Souveräns in Gestalt  des internationalen Kapitals.

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Nachfolgend die Presseaussendung des überparteilichen österreichischen EU-Austrittskomitees zu den nun veröffentlichten Greenpeace-Papieren:

TTIP: Nur der EU-Austritt schützt Österreich sicher!

Überparteiliches EU-Austritts-Komitee zur Veröffentlichung streng geheimer Verhandlungspapiere

Zeiselmauer (OTS) – Die Enthüllung der bislang geheimen Papiere über das so genannte Freihandelsabkommen TTIP bestätigt das, wovor Kritiker schon längst warnten: TTIP wird die – ohnehin schon niedrigen – Lebensmittel-, Umwelt-, Konsumenten- und Tierschutzstandards der EU noch weiter senken und Massen an US-Gentechnik- und Klonfleisch-Produkten auch nach Österreich bringen. „Der sicherste und wahrscheinlich einzige Weg, diesem Monsterabkommen zu entgehen, ist der Austritt Österreichs aus der EU. Erst dann kann unser Land als souveräner Staat sein Schicksal wieder in die eigenen Hände nehmen“, erklärt heute Inge Rauscher, die Bevollmächtigte des überparteilichen EU-Austritts-Volksbegehrens, welches letzten Juli von mehr als 261.000 Bürgern unterschrieben wurde.

Mag. Klaus Faissner, freier Wirtschafts- und Umweltjournalist, ergänzt: „TTIP bringt – ebenso wie das EU-Kanada-Abkommen CETA – nur Vorteile für Konzerne wie Monsanto & Co. Es ist vorauszusehen, daß die klein- und mittelständige heimische Wirtschaft sowie die österreichischen Bürger dabei völlig unter die Räder kommen. Unabhängige Studien zeigen dies schon lange: Die Tufts Universität in Massachusetts in den USA errechnete z.B., daß TTIP in der EU 600.000 Arbeitsplätze bis zum Jahr 2025 vernichten und zu Einkommensverlusten von 165 bis zu 5.000 Euro pro Person und Jahr führen werde! Auch Steuereinnahmen und Wirtschaftsleistungen würden erheblich schrumpfen.“

EFTA statt TTIP & EU

Das erfolgreiche EU-Austritts-Volksbegehren des Vorjahres war ein erster Schritt zu mehr Wohlstand, höheren Standards und mehr Unterstützung für die heimische Wirtschaft. Jetzt geht es darum, eine Volksbefragung zum Thema zu erreichen. Als wirtschaftliche Alternative zur EU und zu TTIP & Co gibt es die Europäische Freihandelszone EFTA: Sie besteht aus den Nicht-EU-Mitgliedern Schweiz, Liechtenstein, Norwegen sowie Island und hat nach wie vor aktuelle ausverhandelte Abkommen mit Ländern aus aller Welt. Die Mitgliedsstaaten sind politisch in keiner Weise eingeschränkt, und die Landwirtschaft als besonders sensibler Bereich ist ausgenommen. Im Unterschied zur EU geht es hier wirklich um gute Handelsbeziehungen und nicht um das Niederreißen von jahrzehntelang erkämpften Standards.

Noch mehr Tierquälerei, Ausbeutung und Klonfleisch durch TTIP und CETA!

„Diese streng geheim verhandelten Freihandelsabkommen zwischen der USA, Kanada und der EU würden auch weiterer Tierquälerei Tür und Tor öffnen“, ist Tierarzt Dr. Franz-Joseph Plank, Obmann der Tierschutzorganisation ANIMAL SPIRIT, überzeugt. „Noch mehr Freihandel würde Tiere noch rechtloser machen und noch längeren Transporten aussetzen, was auch umweltpolitisch – in Zeiten des Klimawandels – ein nicht hinnehmbarer Wahnsinn wäre. Zudem würden die in der EU ohnehin nicht allzu strengen Tierschutz-Standards weiter reduziert und auf amerikanische Verhältnisse herabgesenkt werden: Monster-Legebatteriebetriebe ab 1 Mio Tieren, Einzelboxen der Kälber oder durchgehende Kastenstandhaltung bei Muttersauen. Außerdem würden uns dann chemische Zusätze und Verfahren in der Lebensmittelproduktion – u.a. die hierzulande in der Landwirtschaft noch verbotene Gentechnik – `beglücken`, ohne Chance dagegen zu klagen! Noch extremere Massentierhaltungen und Tierfabriken wären die `Gewinner` und das seit EU-Beitritt ohnehin immens gewachsene Bauernsterben würde noch weiter verstärkt.“

Wachstums-Hormone und Antibiotika sind in Amerika erlaubt, um eine noch höhere Milchproduktion oder noch schnelleres Wachstum bei den bereits jetzt extrem ausgebeuteten „Nutztieren“ zu erzwingen. Das berühmt gewordene „Chlorhuhn“ kaschiert durch Abtötung von Keimen nach der Schlachtung lediglich noch engere, brutalere und unhygienischere Haltungsbedingungen während der Mastzeit. „Die Lobbys der Fleisch-Industrie wollen das alles `dank` TTIP & CETA auch für den EU-Markt erreichen. Ähnliches gilt für Klonfleisch: Dieses ist in den USA schon jetzt ohne Kennzeichnung in den Regalen, die EU-Kommission möchte dasselbe zumindest für die Nachkommen von Klontieren durchsetzen“, so Dr. Plank abschließend.

Die Mitglieder des überparteilichen EU-Austritts-Komitees fassen zusammen: „Bei TTIP und CETA geht es in Wirklichkeit vor allem um den Abbau aller Standards, egal ob es sich um Umwelt, Lebensmittel, Tierschutz oder Soziales handelt; um private Schiedsgerichte, durch die große Konzerne Staaten verklagen können, weil sie durch strengere Gesetze weniger Gewinne machen würden; um die Prüfung aller neuen Gesetze auf Wirtschaftlichkeit: im sogenannten „Rat für Regulatorische Kooperation“ bekommen Konzerne Gesetzesentwürfe vor den Parlamenten zu Gesicht; und nicht zuletzt geht es um industriefreundliche Zulassungsverfahren: Nicht mehr das Volk oder Politiker würden über die Zulassung entscheiden, sondern alleine Wissenschaftler, die meist eng mit Konzernen zusammenarbeiten bzw. sogar von diesen finanziert werden.“

Rückfragen & Kontakt:

Mag. Klaus Faissner
Dr. Franz-Joseph Plank                                                                                                                office@animal-spirit.at
www.eu-austritts-volksbegehren.at

Zum Thema

Greenpeace zu den Veröffentlichungen                                                                                  https://youtu.be/6hDm8DG5h_s

TTIP und Obama                                                                                                                            https://youtu.be/MQNZLuB6Utc

EU-Austrittsvolksbegehren-Interview                                                                                         https://youtu.be/-bFiyJbTdrU

Du sultan Recep Ier et du calife François

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Du sultan Recep Ier et du calife François

par Thomas Ferrier

Ex: http://thomasferrier.hautetfort.com

La commission de Bruxelles a officiellement indiqué son souhait de supprimer les visas pour les Turcs qui souhaiteraient visiter l’Union Européenne. Elle ne fait que transposer la décision des principaux chefs d’état et de gouvernement, Angela Merkel en tête, en échange de la pleine collaboration des autorités turques au plan établi de gestion des migrants « syriens » (beaucoup n’étant pas syriens du tout, ceci dit).

Le négociateur turc va néanmoins changer en cours de route. Le premier ministre Davutoglu, coupable d’avoir été encore trop accommodant avec les dirigeants européens, est démis par la volonté du président Recep Erdogan. Celui-ci a ainsi fait savoir que la suppression des visas qu’il exige ne souffrirait d’aucune contrepartie. Pas question pour lui de généraliser le passeport biométrique ou d’adapter sa politique anti-terroriste, dédiée aux Kurdes, pas à Daech bien sûr.

Erdogan continue sa politique de renforcement de son autorité en vue d’établir une crypto-autocratie à peine cachée en vérité. Personne ne doit lui faire de l’ombre. Après avoir réduit l’armée au silence, avec la bénédiction naïve de l’Union Européenne, après avoir réintroduit le voile islamique, Erdogan veut désormais tous les pouvoirs pour mener à bien la réislamisation du pays. Pour avoir négligé sa volonté, Davutoglu est débarqué. Le prochain premier ministre devra être un personnage effacé, vassal soumis de son sultan.

Alors que la Russie de Poutine est victime de sanctions économiques, dont la droite parlementaire en France a demandé sans succès l’arrêt, la Turquie d’Erdogan est l’objet d’une indécente flatterie. Merkel a même livré à la justice allemande un humoriste qui avait osé se moquer du tyranneau. Il faut ménager ce dernier, connu pour ses colères noires, et ce à tout prix. Il a en effet le doigt appuyé sur la manette ouvrant le barrage migratoire.

Il aurait suffit pourtant que les Européens changent leurs lois afin de rendre leurs pays moins attractifs aux migrants. Mais nos dirigeants semblent incapables d’oser montrer les crocs et de faire preuve d’une force morale même minimale. Au contraire, toute l’eurocratie est allée à Canossa offrir au pape François le prix Charlemagne. Il est vrai qu’il aurait été difficile de lui remettre le prix Charles Martel.

Le pape se permet (voir mon article précédent) depuis des mois de culpabiliser les Européens en les invitant à faire preuve d’un « nouvel humanisme » qui consisterait à accueillir tous les migrants sur son sol. Il déclare même rêver d’une Europe « où être migrant ne soit pas un délit ». Il prône lui aussi le multiculturalisme au lieu de ranger la chrétienté derrière la défense de l’européanité. François a ainsi mis fin au compromis romano-chrétien, et donc euro-chrétien, établi par l’empereur Constantin. En échange de la protection terrestre de l’Empire, l’Eglise devait lui assurer une protection céleste.

En flattant Erdogan et en se soumettant aux injonctions morales suicidaires de François, les dirigeants de l’Union Européenne trahissent gravement les intérêts des Européens. Une toute autre politique serait au contraire nécessaire, associant cohérence et fermeté, défense du véritable humanisme européen, celui hérité des Grecs et des Romains, et refus d’un multiculturalisme mortifère auquel les mondialistes, dont ce pape est, voudraient nous soumettre.

Le discours à tenir au pape, c’est de s’en tenir à la défense de son Église, et à s’abstenir de toute position publique de nature politique, en particulier invitant les Européens à faire preuve de faiblesse. Le discours à tenir au président turc, c’est de lui rappeler que son pays occupe illégalement Chypre-Nord et qu’il a existé en 1920 un traité de Sèvres qu’on pourrait avoir envie de ressusciter.

Thomas FERRIER (Le Parti des Européens)

lundi, 09 mai 2016

Akif Pirinçci:" L’intégration est une historiette mensongère !"

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L’intégration est une historiette mensongère !

Entretien avec l’écrivain germano-turc Akif Pirinçci sur les impacts de l’immigration musulmane massive, sur la nécessité d’une assimilation et sur la démission du politique

Propos recueillis par Bernhard Tomaschitz

Monsieur Pirinçci, votre dernier livre traite du « grand remplacement » (de l’Umvolkung). Dans quelle mesure ce « grand remplacement » a-t-il progressé, au vu de l’immigration de masse et du chaos migratoire que nous observons aujourd’hui en Europe ?

AP : Chez nous, en Allemagne, ce processus étrange de « remplacement de la population » est très avancé : il suffit de le constater, et à l’œil nu, dans toutes les rues par où l’on passe. Jadis, seuls les initiés s’en rendaient vraiment compte car les personnes étrangères entraient au compte-gouttes. Aujourd’hui, ce remplacement, auparavant très lent, ne s’observe plus seulement dans les grandes agglomérations. Dans bon nombre de quartiers de Bonn, je vois désormais déambuler des bandes d’hommes d’origine arabe dans les rues, je les vois traîner dans les bistrots, sirotant du café, servis par de jolies serveuses allemandes. Je n’imagine même pas que ces gens travaillent : ils sont tout simplement là.

Dans les villes, on n’entend plus que très peu parler allemand. Je ne sais pas pendant combien de temps ce pays s’appellera encore l’Allemagne.

Quelles seront les conséquences de ce processus, s’il se poursuit et s’amplifie encore ?

AK : La première conséquence sera que nous nous serons acheminés vers l’éclosion d’une société servile, composée d’esclaves. Pourquoi ? Parce qu’il faudra payer tout cela. Dans mon livre intitulé justement « Umvolkung », j’ai calculé qu’il nous faudra quelque 50 milliards d’euros, chiffres actuels. Cela correspond exactement à un huitième du budget de l’Etat allemand. Cette somme colossale devra être gagnée par l’économie du pays ou provenir d’un gigantesque endettement. Si, au cours de l’année qui vient, autant de migrants arrivent, qui seront totalement inutiles et improductifs, tant sur le plan culturel que sur le plan économique, et qui le resteront pendant des décennies, alors il faudra non plus 50 petits milliards d’euros mais 175 milliards ! Somme qui devra être déboursée chaque année, si l’on veut que ces gens puissent mener ici une vie décente. Et quand chacun de ces réfugiés attirera en Allemagne quatre autres personnes de son pays, au nom du regroupement selon les habitudes prises, alors la population qui travaille (majoritairement allemande ou européenne) sera réduite à l’esclavage pour payer ces 50 à 175 milliards d’euros.

akif1BCzJr0fHL.jpgOn peut bien sûr me rétorquer : « Attention ! Les gens ne se laisseront pas faire ! ». Mais que feront-ils ? On peut imaginer qu’ils émigreront sous d’autres cieux. Cependant, il faut savoir que l’émigrant est un type particulier d’humain, comme l’étaient par exemple mes parents, personnes de nature aventureuse. Or la plupart des Allemands contemporains ne sont pas des types d’aventuriers. Ils veulent faire tranquillement leur boulot, élever leurs enfants et partir en vacances.

En matière d’intégration, il y a des problèmes depuis longtemps. Le monde politique, en fait, veut-il vraiment l’intégration ?

AP : L’intégration ? C’est une historiette mensongère ! L’intégration, c’est un vocable inventé par un quelconque tocard gauchiste ou écolo. Pour moi, il n’y a que l’assimilation qui fonctionne, parce qu’un Etat ou une communauté populaire (ethnique) ne peut pas fonctionner quand chacun mitonne sa petite cuisine dans son coin. Il ne suffit pas de parler l’allemand (ou la langue officielle du pays). Cela ne suffit pas, comme le démontre l’histoire des pays multi-ethniques. Franchement, il n’y a que l’assimilation qui marche mais, rappelons-le, l’assimilation est un acte volontaire. On ne doit pas avoir besoin d’interprète, comme mes parents qui n’en ont jamais eu besoin et qui, de surcroît, n’ont jamais rien demandé à l’Etat. L’assimilation fonctionne généralement au mieux par l’intermédiaire des enfants mais nos gouvernements ont au contraire tout fait pour que les enfants ne s’assimilent pas. Partout, on leur donne des cours de religion islamique et on leur met dans la tête qu’ils doivent rester ce qu’ils sont. Mais, ajoute-t-on, tu pourras toujours devenir astrophysicien, si cela te chante. Nous voyons pourtant ce que cette religion a engendré dans leurs pays d’origine. Pourquoi n’avons-nous pas dit : si vous voulez rester chez nous, le processus d’assimilation sera peut-être long mais il se fera uniquement selon le modèle allemand.

Cela ne se passe pas ainsi, sans nul doute parce que le politiquement correct s’est incrusté trop profondément, a acquis trop d’influence…

AP : Il n’y a pas que le politiquement correct ! Toute cette affaire de migrants et de réfugiés génère une industrie qui rapporte des milliards et s’avère plus pondéreuse que les géants Apple, Google et Microsoft réunis. Je pense qu’un dixième de la population allemande profite directement ou indirectement de ces vagues migratoires.  Cette aubaine (pour 10% de la population) constitue un doux poison qui permet d’amplifier le phénomène. L’immigration actuelle est rendue possible par une armée de profiteurs. J’en déduis que l’association « Pro Asyl », qui favorise ces vagues migratoires, est plus puissante que le syndicat des fonctionnaires allemands (Deutscher Beamtenbund).

Tout simplement parce qu’elle a de bons contacts avec les médias et peut ainsi déclencher de vastes campagnes de sensibilisation…

AP : En effet, elle imprime sa marque. Lorsque vous passez les journaux en revue, vous constatez qu’il y a un article critique déplorant que le pays est « submergé d’hommes jeunes et analphabètes, dont on ne sait pas où leur trouver du gibier sexuel si bien qu’on aura un été de viols collectifs, etc. ». Face à ce seul article critique, vous trouvez dix articles qui vous expliqueront doctement qu’un certain Osman ou un certain Omar, réfugiés en Allemagne, ont ouvert une petite boutique de bijoux à deux filiales ou une autre entreprise du genre. Ces anecdotes, insignifiantes, sont montées en épingle pour faire croire que les artisans d’un second miracle économique sont enfin arrivés chez nous. C’est aberrant. Au contraire, on voit de plus en plus de bonnes femmes circuler dans nos villes, engoncées dans des voiles ou des robes-sacs : comment pourraient-elles bien œuvrer à un miracle économique en conservant de tels accoutrements ?

N’est-ce pas étrange que ce soit justement les milieux de gauche qui prétendent agir pour la démocratie mais, en réalité, travaillent à la suppression de toute démocratie en Allemagne et en Autriche ?

AP : Ils se sont toujours foutus de la démocratie. Il y a quelques jours, en Allemagne, on a démantelé un groupe terroriste qualifié d’extrême-droite, composé bien évidemment d’une brochette de zozos qui avaient accumulé dans une cave des fusées de feu d’artifice. Rien que le fait de qualifier une telle brochette de « terroristes de droite » est du plus haut ridicule, alors même que les antifas commettent des voies de fait réelles, battent des citoyens et les envoient à l’hosto, manient le gourdin à qui mieux mieux, sans que policiers ni juges n’interviennent. Mais tant va la cruche à l’eau qu’elle se brise : depuis peu, la cruche, en effet, présente des fissures de plus en plus profondes.

Et, à votre avis, quand se brisera-t-elle, cette cruche ?

AP : La cruche se brisera à la fin de cette année, j’en suis absolument sûr, car au bout de ces prochains mois, de nouvelles vagues de migrants vont arriver. Les Allemands se rendront compte des sommes astronomiques que tout cela va coûter et qu’en plus les impôts vont augmenter de manière vertigineuse, qu’ils soient directs ou indirects. Tous les Allemands, sans exception, vont se voir taxés ou ponctionnés d’une façon ou d’une autre : je ne pense pas qu’ils soient un peuple aussi léthargique qu’on veut bien le croire. La « douloureuse taxatoire » qu’on leur infligera sera telle qu’ils se réveilleront et présenteront la note à ce gouvernement de cinglés, je devrais dire de criminels cinglés.

Les Allemands, encore majoritaires jusqu’à nouvel ordre, vont-ils devoir s’adapter aux migrants musulmans, encore minoritaires ?

AP : On avance le chiffre de 4,5 millions de musulmans présents sur le sol allemand. Ce chiffre est inexact car une femme sur huit ou sur dix circule voilée ou affublée d’un foulard. J’estime le nombre de musulmans à dix millions, parmi lesquels nous trouvons des gens modérés, normaux, adaptés à la vie moderne. Mais ceux-là courberont l’échine lorsque les radicaux, les excités, prendront le pouvoir. C’est ce qu’ils ont fait dans la quasi-totalité des pays musulmans. C’est justement chez vous, en Autriche, que l’on entend que la journée de la fête des mères a été supprimée dans quelques écoles maternelles. Le démantèlement de vos institutions et traditions s’opère graduellement et, un jour viendra où Noël sera aboli, où il n’y aura plus de Pâques, où l’on ne célèbrera plus que le ramadan.

(entretien paru dans « zur Zeit », Vienne, n°17/2016, http://www.zurzeit.at ).  

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London School of Economics velt vernietigend oordeel over TTIP

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London School of Economics velt vernietigend oordeel over TTIP

Vrijhandelsverdrag met Amerika gaat Europese belastingbetalers miljarden kosten

Oproep: Onderteken petitie voor referendum over het TTIP, dat al ruim 120.000 handtekeningen heeft gekregen

Bijna 600.000 banen verloren door vrijhandelsverdrag, gemiddeld inkomen daalt in Noord Europa met ruim € 4800,

De gerenommeerde London School of Economics velt in een rapport een vernietigend oordeel over het TTIP vrijhandelsverdrag dat de EU met de VS wil sluiten. Volgens de economische experts herbergt het TTIP grote risico’s voor Europa en brengt het ons nauwelijks iets goeds. Opmerkelijk is dat de Britse premier Cameron opdracht gaf voor het onderzoek, maar toen de uitkomst hem niet aanstond, het vervolgens werd weggemoffeld.

Tegenstanders van het TTIP, die zich hebben verenigd in ‘Global Justice Now’, hebben de Britse versie van de wet openbaarheid bestuur gebruikt om het LSE-rapport, dat uit 2013 dateert, boven tafel te krijgen. De conclusies in dat rapport zullen het premier David Cameron waarschijnlijk nog moeilijker maken om het Britse volk ervan te overtuigen in juni voor een langer verblijf in de EU te stemmen.

TTIP gaat Europese belastingbetalers miljarden kosten

Volgens de London School of Economics zal het TTIP de Britse (en Europese) belastingbetalers vooral heel erg veel geld gaan kosten. Voordelen zijn er nauwelijks. De beweringen van politici dat Europese investeerders het in de VS makkelijker zullen krijgen, zijn op zijn best zeer twijfelachtig.

De economen wijzen op het vergelijkbare NAFTA akkoord tussen de VS en Canada. De Canadezen zijn daardoor al miljarden kwijtgeraakt aan dure rechtszaken die door Amerikaanse investeerders werden aangespannen. Ook in het TTIP krijgen deze investeerders de macht om Europese overheden voor het gerecht te dagen. Gezien de ervaringen in Canada zal het enorme sommen belastinggeld gaan kosten om met hen te schikken. Europa wordt daarin zelfs kwetsbaarder voor de VS dan Canada.

De LSE ontrafelt een tweede leugen van de politici: extra investeringen in de economie zullen er niet of nauwelijks komen, ook niet uit India of China, omdat investeerders nu al meer dan voldoende ruimte en rechtszekerheid hebben op de Britse en Europese markten. Ook in dit opzicht is het TTIP enkel gunstig voor de Amerikanen, maar wel ten koste van investeerders uit andere landen. De Amerikanen azen met name op volledig vrije toegang tot het nog in ontwikkeling zijnde Oost Europa.

Politici weigeren details verdrag bekend te maken

De slechte ervaringen die Canada met het NAFTA vrijhandelsverdrag heeft, dreigen met het TTIP ook de onze worden. Geen wonder dat premier Cameron het onderzoek onmiddellijk achter slot en grendel opborg, en in plaats daarvan gewoon doorging met het opnoemen van de in werkelijkheid niet bestaande voordelen van het verdrag voor Europa. De Britse leider overlegde gisteren nog met twee andere grote voorstanders van het TTIP, de Amerikaanse president Obama en de Duitse bondskanselier Merkel.

Ook Merkel heeft tot nu toe geweigerd de details van het TTIP openbaar te maken, reden waarom er bij onze Oosterburen afgelopen weekend nog massale demonstraties werden gehouden. In politiek Den Haag doet men er zoals gewoonlijk hoofdzakelijk het zwijgen toe als er weer eens zal worden ingestemd met besluiten of verdragen waarvan men beseft dat deze schadelijk zijn voor de Nederlandse werknemers en belastingbetalers.

Bijna 600.000 Europese banen zullen verloren gaan

Vorig jaar waarschuwde de Britse vakbond GMB dat de EU na het sluiten van het TTIP vrijhandelsverdrag met de VS overspoeld zal worden met tot nu toe verboden zwaar giftige chemicaliën die erom bekend staan kanker, geboorteafwijkingen en ontwikkelingsstoornissen te veroorzaken.

In 2014 bleek uit een onafhankelijk onderzoek van het Global Development & Environment Institute dat van de beloofde stimulatie van de werkgelegenheid in Europa niets terecht zal komen, en er de komende 10 jaar juist 583.000 banen verloren zullen gaan. Ook zullen de gemiddelde lonen in Noord Europa jaarlijks met maar liefst € 4848,- dalen als gevolg van het TTIP.

‘Veiligheid en gezondheid burgers op het spel’

De Europese Commissie beweert dat het TTIP de Europese economie een impuls van € 120 miljard kan geven, maar critici houden vol dat alleen al het feit dat de onderhandelingen achter gesloten deuren worden gehouden bewijst dat naast de werkgelegenheid en het inkomen ook de veiligheid en de gezondheid van de Europese burgers doelbewust op het spel worden gezet.

Teken petitie voor referendum over TTIP

Om al deze redenen is er een online petitie gestart voor een referendum over het TTIP- en CETA verdrag (CETA: vergelijkbaar verdrag met Canada). Wij roepen iedereen op om deze petitie, die al bijna 121.000 handtekeningen heeft gekregen, te ondertekenen (let op: u krijgt na afloop een email waarmee u uw ondertekening moet bevestigen, anders telt deze niet mee). Zodra de 300.000 zijn gehaald, heeft de regering geen andere keus dan een referendum te organiseren. Het grote succes van het recente Oekraïne referendum bewijst dat ondertekening wel degelijk zin heeft!

Xander

(1) Deutsche Wirtschafts Nachrichten

Zie ook o.a.:

25-04: Britse reactie op Obama’s pleidooi voor EU en TTIP: Waarom luisteren naar president die wereld in chaos stortte?

2015:
25-06: Senaat VS akkoord met TPP, geeft Obama dictatoriale macht
06-06: Bilderberg 2015: Westerse elite wil contant geld uitbannen (/ Grenzen Amerika en Europa moeten nog verder open voor miljoenen immigranten – ‘Planetair regime’ in oprichting)
05-06: EU moet zwaar giftige chemicaliën toelaten door vrijhandelsakkoord met VS

2014:
14-11: Vrijhandelsakkoord met VS vernietigt ruim half miljoen Europese banen
28-09: Vrijhandelsverdrag: EU schakelt macht nationale parlementen uit (/ ‘Sluizen herverdeling welvaart eurozone worden geopend’)

Somnolent Europe, Russia, and China

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Somnolent Europe, Russia, and China

Can the world wake up?

By

PaulCraigRoberts.org

On September 19, 2000, going on 16 years ago, Ambrose Evans-Pritchard of the London Telegraph reported:

“Declassified American government documents show that the US intelligence community ran a campaign in the Fifties and Sixties to build momentum for a united Europe. It funded and directed the European federalist movement.

“The documents confirm suspicions voiced at the time that America was working aggressively behind the scenes to push Britain into a European state. One memorandum, dated July 26, 1950, gives instructions for a campaign to promote a fully fledged European parliament. It is signed by Gen. William J. Donovan, head of the American wartime Office of Strategic Services, the precursor of the CIA.”

The documents show that the European Union was a creature of the CIA.

As I have previously written, Washington believes that it is easier to control one government,the EU, than to control many separate European governments. As Washington has a long-term investment in orchestrating the European Union, Washington is totally opposed to any country exiting the arrangement. That is why President Obama recently went to London to tell his lap dog, the British Prime Minister, that there could be no British exit.

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Like other European nations, the British people were never allowed to vote on whether they were in favor of their country ceasing to exist and them becoming Europeans. British history would become the history of a bygone people like the Romans and Babylonians.

The oppressive nature of unaccountable EU laws and regulations and the EU requirement to accept massive numbers of third world immigrants have created a popular demand for a British vote on whether to remain a sovereign country or to dissolve and submit to Brussels and its dictatorial edicts. The vote is scheduled for June 23.

Washington’s position is that the British people must not be permitted to decide against the EU because such a decision is not in Washington’s interest.

The prime minister’s job is to scare the British people with alleged dire consequences of “going it alone.” The claim is that “little England” cannot stand alone. The British people are being told that isolation will spell their end, and their country will become a backwater bypassed by progress. Everything great will happen elsewhere, and they will be left out.

If the fear campaign does not succeed and the British vote to exit the EU, the open question is whether Washington will permit the British government to accept the democratic outcome.

Alternatively, the British government will deceive the British people, as it routinely does, and declare that Britain has negotiated concessions from Brussels that dispose of the problems that concern the British people.

Washington’s position shows that Washington is a firm believer that only Washington’s interests are important. If other people’s wish to retain national sovereignty, they are simply being selfish. Moreover, they are out of compliance with Washington, which means they can be declared a “threat to American national security.” The British people are not to be permitted to make decisions that do not comply with Washington’s interest. My prediction is that the British people will either be deceived or overridden.

It is Washington’s self-centeredness, the self-absorption, the extraordinary hubris, and arrogance, that explains the orchestrated “Russian threat.” Russia has not presented herself to the West as a military threat. Yet, Washington is confronting Russia with a US/NATO naval buildup in the Black Sea, a naval, troop, and tank buildup in the Baltics and Poland, missile bases on Russia’s borders, and plans to incorporate the former Russian provinces of Georgia and Ukraine in US defense pacts against Russia.

When Washington, its generals, and European vassals declare Russia to be a threat, they mean that Russia has an independent foreign policy and acts in her own interest rather than in Washington’s interest. Russia is a threat because Russia demonstrated the capability of blocking Washington’s intended invasion of Syria and bombing of Iran. Russia blunted one purpose of Washington’s coup in the Ukraine by peacefully and democratically reuniting with Crimea, the site of Russia’s the Black Sea naval base and a Russian province for several centuries.

Perhaps you have wondered how it was possible for small countries such as Iraq, Libya, Syria, Yemen, and Venezuela to be threats to the US superpower. On its face Washington’s claim is absurd. Do US presidents, Pentagon officials, national security advisors, and chairmen of the Joint Chiefs of Staff really regard countries of so little capability as military threats to the United States and NATO countries?

No, they do not. The countries were declared threats, because they have, or had prior to their destruction, independent foreign and economic policies. Their policy independence means that they do not or did not accept US hegemony. They were attacked in order to bring them under US hegemony.

In Washington’s view, any country with an independent policy is outside Washington’s umbrella and, therefore, is a threat.

Venezuela became, in the words of US President Obama, an “unusual and extraordinary threat to the national security and foreign policy of the United States,” necessitating a “national emergency” to contain the “Venezuelan threat” when the Venezuelan government put the interests of the Venezuelan people above those of American corporations.

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Russia became a threat when the Russian government demonstrated the ability to block Washington’s intended military attacks on Syria and Iran and when Washington’s coup in the Ukraine failed to deliver to Washington the Russian Black Sea naval base.

Clearly Venezuela cannot possibly pose a military threat to the US, so Venezuela cannot possibly pose an “unusual and extraordinary threat to the national security of the US.” Venezuela is a “threat” because the Venezuelan government does not comply with Washington’s orders.

It is absolutely certain that Russia has made no threats whatsoever against the Baltics, Poland, Romania, Europe, or the United States. It is absolutely certain that Russia has not invaded the Ukraine. How do we know? If Russia had invaded Ukraine, the Ukraine would no longer be there. It would again be a Russian province where until about 20 years ago Ukraine resided for centuries, for longer than the US has existed. Indeed, the Ukraine belongs in Russia more than Hawaii and the deracinated and conquered southern states belong in the US.

Yet, these fantastic lies from the highest ranks of the US government, from NATO, from Washington’s British lackeys, from the bought-and-paid-for Western media, and from the bought-and-paid-for EU are repeated endlessly as if they are God’s revealed truth.

Syria still exists because it is under Russian protection. That is the only reason Syria still exists, and it is also another reason that Washington wants Russia out of the way.

Do Russia and China realize their extreme danger? I don’t think even Iran realizes its ongoing danger despite its close call.

If Russia and China realize their danger, would the Russian government permit one-fifth of its media to be foreign owned? Does Russia understand that “foreign-owned” means CIA owned? If not, why not? If so, why does the Russian government permit its own destabilization at the hands of Washington’s intelligence service acting through foreign owned media?

China is even more careless. There are 7,000 US-funded NGOs (non-governmental organizations) operating in China. Only last month did the Chinese government finally move, very belatedly, to put some restrictions on these foreign agents who are working to destabilize China. The members of these treasonous organizations have not been arrested. They have merely been put under police watch, an almost useless restriction as Washington can provide endless money with which to bribe the Chinese police.

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Why do Russia and China think that their police are less susceptible to bribes than Mexico’s or American police? Despite the multi-decade “war on drugs,” the drug flow from Mexico to the US is unimpeded. Indeed, the police forces of both countries have a huge interest in the “war on drugs” as the war brings them riches in the form of bribes. Indeed, as the crucified reporter for the San Jose Mercury newspaper proved many years ago, the CIA itself is in the drug-running business.

In the United, States truth-tellers are persecuted and imprisoned, or they are dismissed as “conspiracy theorists,” “anti-Semites,” and “domestic extremists.” The entire Western World consists of a dystopia far worse than the one described by George Orwell in his famous book, 1984.

That Russia and China permit Washington to operate in their media, in their universities, in their financial systems, and in “do-good” NGOs that infiltrate every aspect of their societies demonstrates that both governments have no interest in their survival as independent states. They are too scared of being called “authoritarian” by the Western presstitute media to protect their own independence.

My prediction is that Russia and China will soon be confronted with an unwelcome decision:accept American hegemony or go to war.

dimanche, 08 mai 2016

Republicans Feel Trump Terror

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Republicans Feel Trump Terror

By

Ex: http://www.lewrockwell.com

NEW YORK –  It’s been a treat watching the arrogant, Masters of the Universe Republicans wring their hands and ululate over the terror that is Donald Trump.

Most of my serious Republican friends don’t know what to do:  they yearn to be close to power, but fear backing Trump will make them pariahs at their local golf club. So they are still hiding in the closet.

‘I am Shiva, destroyer of worlds!’ That’s Trump’s message to America’s oligarchs. And scared they should be because of even a modest Trump revolution would threaten their corrupt, stultified political system and their wallets.

As a former conservative Republican who has watched his lifelong party become a vehicle for special interests and religious fundamentalists, I say ‘blow it to smithereens.’ Build a new party that represents America’s 99%, not the gilded 1%. 

I’m sick of reading the New York Times sneer at ‘uneducated white male workers who support Trump.’ What about all the welfare recipients who are the core of Hilary Clinton’s supporters?

Trump vows to make the trains run on time. But at a deeper level, he threatens three of the nation’s most sacred cows: 1. imperial war-making, the American Empire,  and the military industrial complex; 2. the vast power of Wall Street and its shameful  tax breaks; 3. the Israel lobby and its undue influence over US foreign policy.

No wonder his candidacy has produced so much fierce opposition and cries of anguish. Trump is remarkably brave, or incredibly foolish, to gore all these sacred cows at the same time.

Still, Trump is answering a deep current in American politics, dating from the Founding Fathers, that wants to avoid foreign entanglements and wars. Foes call this isolationism. In the Trump view, the US has drained its resources and mental energy waging wars abroad that have brought it no benefit at all except a rickety empire.

In 2015, US warplanes dropped 23,144 heavy bombs on six Muslim nations. US forces are now fighting in Iraq, Syria, Pakistan, Afghanistan, Yemen, Somalia and West Africa. Do we really wonder why so many furious Muslims want revenge against the west? Trump has yet to understand this.

But Trump is right when he says no more foreign wars. Equally important, it’s time to begin dismantling the US Empire which is precisely what invites attacks we call ‘terrorism.’

Today, NATO does not defend the US or Europe. It is a control mechanism that keeps Europe under American strategic domination. It should have been ditched when the Soviet Union collapsed. Instead, we see the Washington neocons who control the Obama administration’s policy planning to send a full US armored brigade to Russia’s western border and intensifying air and naval patrols there. Madness, and likely stepping stones to a new war.

Candidate Trump advocates grown-up dialogue and cooperation with Russia and an end to Hillary Clintons’ crass war-mongering and hates Putin campaign.  

Trump’s call for ‘even-handed’ US policy in the Mideast was greeted with fury and horror by Israel’s partisans who are now asking Washington for $4.2 billion in annual military aid.

But Trump’s daring effort to forge peace in the Mideast has run head-on into the mighty US Israel lobby which helped orchestrate a ferocious anti-Trump media campaign.

Now, it appears Trump has met his match. Pro-Israel billionaire Sheldon Adelson has just made peace with Trump and announced he will support the Republican candidate. This sends an important message out to Israel’s supporters to lay off the Donald. In return, Trump just announced he actually favors more Israeli settlements on the Occupied West Bank.

Meanwhile, the slighted Republican establishment is still sulking and won’t endorse Trump – yet. Its leaders are right when the say Trump must change his speech regarding Mexicans and Muslims. But they don’t really care about either.

What they really do care about is the danger of cutting the Pentagon’s $700 billion annual budget, protecting the military industrial complex, and defending Wall Street from government investigation. After all, it’s Wall Street that funds Congress.

The Republicans opposing Trump are not, as they claim, conservatives. They are advocates of big, big government, foreign wars, welfare for favored industries, tax breaks for farmers and key supporters. And, of course, almost half of GOP voters call themselves fundamentalist Christians, making today’s party a semi-theocratic, far right political movement.

Real conservatives are for low taxes, small government, no foreign wars and states rights. Rather what Trump is preaching.

samedi, 07 mai 2016

The Rise of the Celts and Britain’s Doom

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The Rise of the Celts and Britain’s Doom

Ex: http://www.katehon.com

The main outcome of yesterday’s local elections in the UK does not concern the gains or losses of Labor or the Tories. The point is not even the first Muslim mayor of London, Sadyq Khan, although this is, of course, important. Nor is the point the modest gains of UKIP in England. The most crucial result was none other than the Welsh nationalist party, Plaid Cymru, coming in second place in Wales, a country which has long been a stronghold of the Labor Party. In tandem with the Scottish National Party’s majority in Scotland for the third time in a row, Plaid Cymru’s success is a sign of the ongoing identity crisis in the UK. Whiles these two Celtic parties support the independence of their lands from England, their rise presumes that a large part of the Welsh and Scottish peoples no longer wish to be associated with Great Britain. This has also been fueled by growing disenchantment with the rivaling Labor and Tory parties, and the search for new leaders outside of the existing political elite. UKIP’s rising popularity, on the other hand, is also an alternative, but one quite different from the Celtic “revanche.”

Plaid Cymru’s Left Continentalism

With each new election, Plaid Cymru confidently gains more votes. It is not difficult to predict that they soon might be the ruling party just as the Scottish National Party rallies a firm majority in Scotland. Then, the question of Wales’ self-determination will once again be relevant. In terms of domestic policy, Plaid Cymru advocates socialist economic and social policies, a progressivist cultural agenda, and promotes Welsh identity. The party pays significant attention to local Welsh problems, which is what has brought it close to ordinary people. In terms of foreign policy priorities, Plaid Cymru intends for Wales to leave the UK and seek independent membership in the EU. Plaid Cymru is also the only significant British party which firmly stands against independent Wales’ membership in NATO. Even the SNP abandoned this ideal in 2012. Thus, from a geopolitical point of view, the Welsh nationalist party can be describes as European-Continentalist.

The Battle of Dragons

The Welsh people are descendants of the native Britons, a Celtic people displaced on the outskirts of the island of Britain by the Anglo-Saxon invasion. The interactions, fights, and mergers between the Celtic and Germanic, Anglo-Saxon identities is what formed the historical uniqueness of Britain. The battle of the Red Dragon which is symbolic for the Celts against the White Dragon which symbolizes the Saxons as part of broader Arthuriana (an episode first described in the 8th century Historia Brittonum) has been enshrined in the historical identity of the Welsh people. Interestingly enough, according to a prophesy attributed to Merlin, the Red Dragon of Wales will ultimately defeat the English.

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The fight between the red and white dragons: an illustration from a 15th-century manuscript of Geoffrey of Monmouth's History of the Kings of Britain.

A failed identity

Since the end of the Second World War and following the collapse of Britain’s colonial empire, the isles have witnessed an ongoing crisis of identity. Previously, the British identity was an imperial one closely linked with the famous imperative of “ruling the waves.” To be British meant building an empire, bearing the burden of the white man, and triumphantly conquering the world. From a geopolitical point of view, this was the adoption of the maritime mission as fate. Yet this identity disappeared almost overnight. The UK is no longer a global power like it used to be, and it has not been the center of empire for many decades already. But what is it supposed to be now? A simple European nation-state? Unlike France, Britain never embraced a homogenous, nationalist agenda as its state ideology. The pre-1789 ethnically diverse population of France was made “French”, while in Britain, even though the Irish and Welsh were repressed, these nations managed to maintain their identity and languages.

From Empire to monarchical federation

Insofar as it centered around the imperial mission, British identity was broad, heterogeneous, and embraced the English, Welsh, Scottish, and Irish origins of Britishness. It was thus constructed for imperial expansion. When this expansion ceased to be necessary, Britain was still too big and diverse to become a normal European nation-state. This structural change unleashed previously suppressed Scottish and Irish national identities, whose nationalist movements began to grow. The UK predictably began to evolve in the direction of a European style de-facto federation like Germany or Spain and granted more autonomy to all the major ethni, except the English one. Surprisingly, the English were forgotten. As the independent nations of Britain started to develop autonomy, the logical consequence of federalism on an ethnic basis, England was left out of this process.

The English devolution

As a result, the Irish, Scots, and Welsh have their own assembles and even parliaments, while the English people do not. The Westminster parliament is allegedly their representative organ, but it is also simultaneously supposed to represent the whole country. Unlike the other native ethnic groups, the English people have no independent voice since English identity is absorbed by the larger British one. Thus, the core people of the UK have become the most vulnerable to multicultural propaganda to the point that contemporary British identity mostly concerns one’s passport, rather than history or ethnic origin. The old British identity is being destroyed by hordes of migrants from the Third World, yet a new one is not emerging. As usual, any emphasis on “English identity” is portrayed as extremism. Unlike the Scottish and Welsh nationalists who are respected by the government and media, their English counterparts are labeled as mere fascists. Artificially suppressed English nationalism is thus prevented from manifesting itself in a healthy form, thus channeling the vital energy of those who are not absorbed by mere consumerism into the abyss.

The problem of England

On the other hand, the Celtic peoples of Britain perceive the rule of London as English rule. This assumption is historically true, but is now unfair. This perception will continue until England will develop its own governing institutions paralleling the general British ones. In addition, the presence of Scottish and Welsh deputies in the general English parliament as well as their own legislatures allows for these national minorities to effectively defend their rights, even often at the expense of England in their pushing of nationalist and even separatist agendas.

There have been and still are calls for a devolved English parliament. In 2014, this initiative was supported by 59% of Englishmen according to opinion polls. Theoretically, this would turn Britain into a federation of equilibrium, where the special status of the border regions would be balanced by the English voice. But this nationalism is built on the resistance by inertia of the weak, liberal Britishness, and thus bolsters the trend towards secessionism in other parts of the kingdom.

The two dragons fly in different directions

Besides this, the rise of any independent English voice (whose people are now the secret people of Chesterton who have “not spoken yet”) now will only aggravate the messy situation in the country because of the different views held by the peoples of the UK on the most crucial of matters today - Brexit. 

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For example, while the Welsh and Scotts (and people of Northern Ireland as well) are pro-EU, most English are against the Union. If England were to have its own Parliament, it would be highly Eurosceptic with new radical parties gaining power as it was in Scotland and Wales in similar situations, and would thus enter into conflict with those of Wales and Scotland. This issue demonstrates that the peoples of the UK see their futures differently, thus aggravating the situation in the country. The economic benefits associated with membership in EU are themselves highly disputable, even in the cases of Wales and Scotland.

Thus, support for the EU is a deliberately political choice on their parts. And this is the main cause for concern. If it were otherwise, separatist parties would not have received such support. Overall, we are dealing with:

1. The rule of liberal, multicultural ideology which blurs the common British identity
2. The rise of new Celtic nationalisms
3. A vague new English nationalism as a response to the above-mentioned trends
4. Diametrically different approaches among the English and British Celts to the country's future.

These internal problems can ruin Britain any moment, even quicker than the growth of the Muslim population.

Complots à ciel ouvert… ou comment les groupes de réflexion liés à l’OTAN contrôlent la politique européenne des migrants

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Complots à ciel ouvert… ou comment les groupes de réflexion liés à l’OTAN contrôlent la politique européenne des migrants

Par William Engdahl 

Source New Eastern Outlook

Ex: http://lesakerfrancophone.fr

Les vagues de migrants fuyant les guerres touchant la Syrie, la Libye, les attentats de Tunisie et d’autres pays musulmans déstabilisés par les Révolutions de Couleur du Printemps arabe menées par Washington ont créé le plus grand bouleversement social qu’a connu l’Union européenne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Maintenant, il est devenu clair pour la plupart que quelque chose de sinistre est en cours de réalisation, quelque chose qui menace de détruire le tissu social et l’essence même de la civilisation européenne. Ce que peu de gens réalisent, c’est que tout ce drame est orchestré, non pas par la chancelière allemande Angela Merkel ou par des bureaucrates anonymes de la Commission européenne, mais par une cabale de think tanks liés à l’OTAN.

Le 8 octobre 2015, au milieu de la vague créé par des centaines de milliers de réfugiés inondant l’Allemagne, la chancelière allemande Angela Merkel a proclamé, au cours d’un programme populaire de télévision allemande : «J’ai un plan». Elle en a profité pour critiquer vertement son partenaire de coalition, le chef de la CSU bavaroise, Horst Seehofer, un critique virulent de la politique des bras ouverts aux réfugiés de Merkel depuis le printemps 2015, qui a permis à plus d’un million de réfugiés d’entrer en Allemagne l’année dernière.

Depuis, avec une détermination d’acier, la chancelière allemande a défendu le régime criminel d’Erdogan en Turquie, un partenaire essentiel de son plan.

Le monde entier a regardé avec étonnement comment elle a ignoré les principes de liberté d’expression et a décidé de poursuivre publiquement un comédien bien connu de la télévision allemande, Jan Böhmermann, pour ses remarques satiriques à propos du président turc. Tout le monde est étonné de voir que le symbole de la démocratie européenne, la chancelière allemande, a choisi d’ignorer l’emprisonnement par Erdogan de journalistes d’opposition et sa censure des médias d’opposition turcs, alors qu’il tente d’établir une dictature de facto en Turquie. Tout le monde est resté perplexe quand le gouvernement de Berlin a choisi d’ignorer la preuve accablante qu’Erdogan et sa famille ont été matériellement complices du terrorisme d’État islamique en Syrie, qui est à la source de la crise des migrants. Tout le monde a été étonné de voir comment elle a poussé pour un engagement de l’UE à donner des milliards au régime d’Erdogan, pour soi-disant faire face à l’afflux de réfugiés dans les camps de réfugiés turcs.

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Le plan Merkel

Toutes ces actions en apparence inexplicables de la dirigeante allemand, qu’on dit par ailleurs pragmatique, semblent remonter à son approbation d’un document de 14 pages préparé par un réseau de think-tanks otaniens, effrontément intitulé Le plan Merkel.

Ce que la chancelière allemande n’a pas dit à son hôtesse, Anne Will, ou à ses téléspectateurs, c’est que son plan lui avait été fourni seulement quatre jours plus tôt, le 4 octobre, dans un document déjà intitulé Le plan Merkel, par un think-tank international nouvellement créé et, évidemment, bien financé, appelé l’Initiative de stabilité européenne ou ISE. Le site internet de l’ISE indique qu’il possède des bureaux à Berlin, Bruxelles et Istanbul.

De quoi éveiller les soupçons, car les auteurs du document ISE ont intitulé leur plan comme s’il provenait du bureau même de la chancelière allemande et non pas d’eux. Plus suspect encore est le contenu du Plan Merkel d’ISE. En plus d’avoir déjà hébergé plus d’un million de réfugiés en 2015, l’Allemagne devrait «accepter d’accorder l’asile à 500 000 réfugiés syriens enregistrés en Turquie au cours des 12 prochains mois». En outre, «l’Allemagne doit accepter les réclamations de la Turquie […] et assurer le transport en toute sécurité des candidats retenus […] déjà enregistrés auprès des autorités turques […]» Et enfin, «l’Allemagne doit accepter d’aider la Turquie à obtenir l’exemption de visa pour l’Union européenne en 2016».

Ce prétendu Plan Merkel est un produit des think tanks étasuniens et de l’OTAN liés aux  gouvernements des pays membres de l’OTAN ou de membres potentiels. La maxime «suivre la trace de l’argent» est instructive pour voir qui dirige vraiment l’UE aujourd’hui.

L’Initiative de stabilité européenne (ISE)

L’ISE vient à la suite des efforts faits par l’OTAN pour transformer l’Europe du Sud-Est après la guerre des États-Unis contre la Yougoslavie dans les années 1990, qui a abouti à la balkanisation du pays et à l’établissement d’une grande base aérienne conjointe entre l’OTAN et les États Unis, le Camp Bond Steel au Kosovo.

L’actuel président de l’ISE, qui est directement responsable du document intitulé Plan Merkel, est un sociologue autrichien basé à Istanbul, Gerald Knaus. Knaus est également membre du Conseil européen des relations étrangères (ECFR), et un membre de l’Open Society.

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Fondée à Londres en 2007, l’ECFR est une imitation du Conseil de New York pour les Relations Etrangères, le think-tank créé par les banquiers Rockefeller et JP Morgan pendant les pourparlers de paix du traité de Versailles, en 1919, pour coordonner une politique étrangère mondiale anglo-américaine. De manière peu surprenante, le créateur et financier de l’ECFR est le multimilliardaire américain et bailleur de fonds des Révolutions de couleur, George Soros. Dans pratiquement toutes les révolutions de couleur soutenues par le département d’État américain depuis l’effondrement de l’Union soviétique, y compris en Serbie en 2000, en Ukraine, en Géorgie, en Chine, au Brésil et en Russie, George Soros et les ramifications de ses fondations Open Society ont été dans l’ombre du financement des ONG et des militants pro-démocratie, dans le but d’amener au pouvoir des régimes pro-Washington et pro-OTAN.

Les membres sélectionnés, appelés membres ou associés du Conseil de l’ECFR, basé à Londres, comptent son co-président Joschka Fischer, ancien ministre allemand des Affaires étrangères du Parti Vert, qui a obligé son parti à soutenir le bombardement illégal, par Bill Clinton, de la Serbie sans l’aval du Conseil de sécurité des Nations unies.

Les autres membres de l’ECFR sont l’ancien secrétaire général de l’OTAN, Xavier Solana. On y trouve aussi  le plagiaire déshonoré et ancien ministre allemand de la Défense, Karl-Theodor zu Guttenberg ; Annette Heuser, directrice exécutive de la Bertelsmann Stiftung à Washington DC ; Wolfgang Ischinger, président de la Conférence sur la sécurité de Munich ; Cem Özdemir, président de Bündnis90 / Die Grünen ; Alexander Graf Lambsdorff du Parti libéral allemand (FDP) ; Michael Stürmer, correspondant en chef de Die Welt ; Andre Wilkens, directeur de la Fondation Mercator ; Daniel Cohn-Bendit du Parlement européen. Cohn-Bendit, connu sous le nom Danny le Rouge pendant les émeutes étudiantes de mai 1968, était un membre du groupe autonomiste Revolutionärer Kampf (Lutte Révolutionnaire) à Rüsselsheim en Allemagne, avec son proche allié, maintenant président de l’ECFR, Joschka Fischer. Les deux ont ensuite fondé la branche Realo des Verts allemands.

Les fondations Open Society sont un réseau de fondations exonérées d’impôts, créé par George Soros à la suite de l’effondrement de l’Union soviétique, pour promouvoir la démocratie et le marché libre pro-FMI et la libéralisation du marché des anciens pays communistes, ce qui a ouvert grande la porte au pillage systématique des actifs miniers et énergétiques de ces pays. Soros était un financier majeur de l’équipe économique libérale de Boris Eltsine, qui comprenait aussi l’économiste de Harvard, promoteur de la thérapie de choc, Jeffrey Sachs, et le conseiller libéral d’Eltsine, Egor Gaïdar.

Déjà, il devient clair que le Plan Merkel est en réalité un Plan Soros. Mais il y a plus, si l’on veut comprendre l’ordre du jour qui sous-tend ce plan.

Les fondateurs de l’ISE

L’Initiative de stabilité européenne est financée par une liste impressionnante de donateurs. Le site les répertorie.

Logo-RobertBoschStiftung.jpgLa liste comprend, en plus des Fondations Open Society de Soros, la Stiftung Mercator, une organisation liée aussi à Soros et l’organisation Robert Bosch Stiftung. La Commission européenne est aussi un des bailleurs de fonds de I’ISE. Puis, assez curieusement, la liste des bailleurs de fonds pour le plan Merkel comprend également une organisation au nom orwellien, l’Institut de la paix des États-Unis.

Certaines recherches révèlent que l’Institut de la paix des États-Unis a tout sauf un esprit épris de paix. L’Institut de la paix des États-Unis est présidé par Stephen Hadley, ancien conseiller au Conseil de sécurité nationale des États-Unis pendant les guerres menées par l’administration néoconservatrice Bush-Cheney. Son conseil d’administration comprend Ashton B. Carter, l’actuel ministre de la Défense de l’administration Obama ; le secrétaire d’État John Kerry ; le major-général Frederick M. Padilla, président de la National Defense University des États-Unis. Ce sont des architectes très expérimentés de la stratégie de domination militaire mondiale, dite Full Spectrum Dominance, du Pentagone.

Les auteurs du Plan Merkel, en plus des largesses des fondations de George Soros, listent comme bailleur de fonds importants le German Marshall Fund étasunien. Comme je le décris dans mon livre, The Think Tanks, le German Marshall Fund est tout sauf allemand. «C’est un think tank américain ayant son siège à Washington, DC. Son ordre du jour est la déconstruction de l’Allemagne d’après-guerre et plus largement des États souverains de l’UE, pour qu’ils s’adaptent au mieux à l’agenda de globalisation de Wall Street.»

Le German Marshall Fund de Washington a été impliqué dans la politique de changements de régime post-1990 des États-Unis, en ligne avec le National Endowment for Democracy, les fondations Soros, et le faux nez de la CIA appelé USAID. Comme je le décris dans mon livre, «l’objectif principal du German Marshall Fund, selon son rapport annuel de 2013, était de soutenir le programme du Département d’État américain pour les soi-disant opérations de consolidation de la démocratie dans les anciens pays communistes dans l’est et le sud-est de l’Europe, des Balkans à la mer Noire. De manière significative, leur travail comprenait l’Ukraine. Dans la plupart des cas, ils ont travaillé en collaboration avec l’USAID, largement identifiée comme une façade de la CIA ayant des liens avec le Département d’État, et la Fondation Stewart Mott qui donne des fonds à la National Endowment for Democracy ».

On pourra remarquer que la même Stewart Mott Foundation est aussi un bailleur de fonds du Plan Merkel, tout comme le Rockefeller Brothers Fund.

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Tout cela devrait donner à réfléchir quant à savoir pour qui et vers quels objectifs est destiné l’accord Merkel-Erdogan censé faire face à la crise des migrants de l’UE. Est-ce que la faction Rockefeller-Bush-Clinton aux États-Unis a l’intention de l’utiliser comme une expérience d’ingénierie sociale importante pour créer le chaos et des conflits sociaux dans l’UE, en même temps que leurs ONG telles que la NED, Freedom House et les Fondations Soros attisent les choses en Syrie et en Libye et à travers le monde islamique ? L’Allemagne est elle, comme l’a dit Zbigniew Brzezinski, un vassal de la puissance américaine dans le monde après 1990 ? À ce jour, tout montre que c’est le cas. Le rôle des think tanks liés au États-Unis et à l’OTAN est central pour bien comprendre la façon dont la République fédérale d’Allemagne et l’Union européenne sont effectivement contrôlées au delà du rideau de l’Atlantique.

William Engdahl

Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone.

Westerse elite in paniek nu Trump definitief Cruz heeft verslagen

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Westerse elite in paniek nu Trump definitief Cruz heeft verslagen
 
Ex: http://xandernieuws.punt.nl

Burgers in Amerika en Europa beginnen eindelijk op te staan tegen de extreemlinkse globalistische Nieuwe Wereld Orde elite, die onze grenzen, culturen en welvaart met islamitische massa immigratie wil uitwissen

De Amerikaanse media deden er de afgelopen weken nog alles aan om met vaak extreem negatieve berichtgeving en peilingen die een nek-aan-nek race voorspelden te voorkomen dat Donald Trump ook in Indiana de voorverkiezingen zou winnen. Tevergeefs: Trump behaalde gisteren een verpletterende overwinning, die Cruz tandenknarsend deed besluiten zich uit de race voor de Republikeinse nominatie terug te trekken. Hoewel? Cruz zei letterlijk dat hij zijn campagne zou ‘opschorten’. Volgens Infowars betekent dit dat de partij elite van plan is om tijdens de nominatie conventie in Cleveland alsnog Trump terzijde te schuiven, en tegen de grote meerderheid van de eigen kiezers in alsog de door velen gehate Cruz aan te wijzen, die tijdens de verkiezingen in november vrijwel zeker van Hillary Clinton zal verliezen.

Grote media zoals CNN, CNBC, ABC en Fox News hadden tijdens de voorverkiezingen de handen ineen geslagen om het ‘rechtse populisme’ en nationalisme te demoniseren en in extremistische hoek neer te zetten. Wij Europeanen kennen dat al langer van ‘onze’ eigen reguliere media, die op de achtergrond door dezelfde globalistische elite die de grenzen, culturen, democratiën en welvaart van het Westen willen uitwissen door onze landen met miljoenen moslimmigranten te overspoelen, worden bestuurd.

‘Trump is symbool tegen tirannie’

De communistische Chinese president Jinping, de Marxistische paus Franciscus, de autoritaire socialistische Mexicaanse president Nieto, de grote filmsterren en regisseurs in Hollywood, ze werden allemaal ingeschakeld om Trump zwart te maken. Hij werd zelfs voor terrorist uitgemaakt omdat hij de slogan ‘America First’ gebruikt.

Maar de Republikeinse kiezers lieten zich deze keer eens niet intimideren. Integendeel, hoe meer Trump werd belasterd, hoe groter zijn voorsprong in de peilingen werd. Infowars kopstuk Alex Jones vat de reden samen: ‘Trump is een symbool tegen tirannie. Alles wat de hoeren van de politiek, de ‘presstitutes’, deden, keerde als een boemerang tegen hun eigen verraderlijke hoofden terug.’

Jones zegt natuurlijk niet zeker te weten of Trump echt een goede president zal worden. ‘Maar ik weet wel dat de communisten in China bijna 100 miljoen mensen hebben vermoord, waarvan 84 miljoen door Mao Tse Tung. En die moordlustige schoften waagden het onze binnenlandse zaken te manipuleren, en hadden het lef ons te vertellen dat wij niet Trump mogen kiezen.’

Nationalisten in Oostenrijk en Duitsland in opmars

In Oostenrijk heeft een nationalistische presidentskandidaat afgelopen week de eerste ronden van de verkiezingen gewonnen. Natuurlijk noemen ook Nederlandse media Norbert Hofer valselijk ‘extreem rechts’, maar alles wat hij wil is zijn eigen land en volk, en daaraan verbonden hun welvaart en hun toekomst, beschermen tegen de door de Europese elite gewilde moslim migranteninvasie.

In Duitsland is de anti-immigratie / anti-islamisering partij AfD aan een grote opmars bezig, zozeer dat Angela Merkel inmiddels heeft aangegeven haar christendemocratische CDU toch weer wat conservatiever te willen maken, in de hoop de vele verloren kiezers terug te winnen. Onder Merkel is de CDU juist verworden tot een ultralinkse club die in veel opzichten als twee druppels water lijkt op De Groenen.

Globalistische elite in media en politiek in paniek

Partijen en politici  die de soevereiniteit van hun land en het zelfbeschikkingsrecht van hun eigen volk willen behouden en beschermen, worden door de Amerikaanse en Europese media steevast neergezet als extremisten en zelfs (neo-)nazi’s. En dat terwijl juist het streven naar een groot grenzenloos socialistisch imperium, met één centraal oppermachtig gezag, zoals de Europese Unie en ook de Democratische Amerikaanse presidentskandidaten Hillary ‘saringas’ Clinton en Bernie Sanders dat willen, rechtstreeks uit de kokers van de echte Nazi’s afkomstig is. Het globalisme is dan ook weinig anders dan een mooier verpakte vorm van deze levensgevaarlijke ideologie.

Jones waarschuwt dat de Republikeinse elite dermate in paniek is, dat ze mogelijk inderdaad de kleine lettertjes van hun eigen statuten gaan gebruiken om Trump alsnog terzijde te schuiven, en de door hem gewonnen gedelegeerden gewoon in meerderheid op Cruz laten stemmen. ‘Dus ze kunnen Trumps overwinning nog van hem stelen. Maar de globalisten kunnen de veranderingen die het volk wil niet meer stoppen.’

Amerikanen en Europeanen worden wakker

Het lijkt er dan ook op dat de Amerikanen eindelijk in de gaten krijgen dat ze voortdurend op schaamteloze wijze worden misleid en belogen door de grote media. Uit een laatste opiniepeiling bleek dat nog maar 6% van de bevolking vertrouwen heeft in de gevestigde massamedia. Nu Europa nog, en zeker Nederland, omdat veel mensen hier nog steeds denken dat ze objectief worden geïnformeerd door politiek-correcte linkse media zoals de NOS, RTL, NRC, AD, en noem ze (bijna) allemaal maar op.

Ook in Brussel zal de ongerustheid flink zijn toegenomen, want als Trump wordt gekozen zullen de nieuwe volks-vrijheidspartijen in Europa, zoals in Nederland de PVV, vermoedelijk extra gesterkt worden. De Europeanen zullen dan nog meer geloof krijgen dat ze van de ondermocratische, totalitaire, neo-Marxistische pro-immigratie / pro-islam elite in Brussel af kunnen komen, en de zeggenschap over hun eigen landen en toekomst weer terug kunnen pakken.

Xander

(1) Infowars

Zie ook o.a.:

02-05: Topjournalist Hersh: Hillary Clinton liet saringas aan Syrische rebellen geven